Thèse soutenue

Interactions entre levures Saccharomyces cerevisiae et non-Saccharomyces en vinification. : Incidence de facteurs de l’environnement.

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Auteur / Autrice : Laura Chasseriaud
Direction : Marina Bély
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Oenologie
Date : Soutenance le 09/12/2015
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Unité de recherche oenologie
Jury : Président / Présidente : Patricia Taillandier
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Colonna Ceccaldi, Joana Coulon
Rapporteurs / Rapporteuses : Delphine Sicard, Nicolas Rozès

Mots clés

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Résumé

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Les levures non-Saccharomyces, naturellement présentes dans les moûts, peuvent impacter positivement ou négativement la qualité des vins. Depuis quelques années, l’utilisation de cultures mixtes comme starters, associant une souche de Saccharomyces cerevisiae et une souche d’une autre espèce est proposée aux œnologues. C’est le cas du couple S. cerevisiae/Torulaspora delbrueckii. L’étude des interactions entre la souche T. delbrueckii Zymaflore Alpha et S. cerevisiae Zymaflore X5, de la société Laffort, a été réalisée. Les fermentations alcooliques ont été effectuées dans un réacteur à double compartiment permettant la séparation physique des levures tout en conservant l’homogénéité du milieu de culture. Les résultats ont mis en évidence que la séparation impacte la croissance des deux souches suggérant l’existence d’interactions de type cell-cell contact entre ces deux souches. Si une grande majorité de praticiens utilise désormais les levures sélectionnées, certains ont fait le choix de favoriser les populations autochtones de levures S .cerevisiae et de levures non-Saccharomyces. L’incidence de deux facteurs de l’environnement a été étudié sur un mélange de cinq espèces de non-Saccharomyces (T. delbrueckii, Metschnikowia spp., Candida zemplinina, Hanseniaspora uvarum, Pichia kluyveri) et de deux souches de S. cerevisiae (une à phase de latence courte, une à phase de latence longue) en cultures pures et en mélange. L’inoculation de la souche de S. cerevisiae à phase de latence longue dans un moût saturé en CO2 permet de stimuler les levures non-Saccharomyces d’intérêt (T. delbrueckii/P. kluyveri) tout en inhibant les espèces indésirables (H. uvarum, C. zemplinina).