Développement d'une souche plateforme de Yarrowia lipolytica optimisée pour l'utilisation des carboxylates et la bioproduction de pigments
Auteur / Autrice : | Erik Habek |
Direction : | Tristan Rossignol |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Biotechnologies |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2024 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : MICALIS- Microbiologie de l'Alimentation au service de la santé humaine |
Référent : AgroParisTech |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le projet de thèse sera réalisé au sein de l'équipe de recherche ''Cosynus'' dirigée par Tristan Rossignol et Young-Kyoung Park à l'Institut Micalis, dans la division de Microbiologie des Systèmes et de Synthèse. L'équipe se concentre sur le développement de consortia synthétiques comme usines cellulaires microbiennes et possède une forte expertise dans la biologie synthétique de la levure Yarrowia lipolytica, espèce à fort potentiel en tant que châssis industriel (Park and Ledesma-Amaro, 2023). Les usines cellulaires microbiennes sont considérées comme une alternative prometteuse à la production pétrochimique. Cependant, l'origine et le coût des substrats pour la bioconversion restent un goulot d'étranglement pour une bioproduction durable, robuste et rentable. Le projet de thèse se déroulera dans le cadre du projet PEPR ElectroMIC « Electrochemically-assisted MICrobial community metabolic network optimization for biorefinery of organic waste » (optimisation du réseau métabolique de la communauté microbienne assistée par voie électrochimique pour le bioraffinage des déchets organiques). ElectroMIC développera un nouveau concept technologique reliant la biotechnologie environnementale aux biotechnologies industrielles. Le projet rassemble un consortium multidisciplinaire de 7 partenaires académiques autour des technologies électrochimiques microbiennes et de la biotechnologie. Ce projet de thèse vise à établir une souche plateforme de Yarrowia lipolytica robuste adaptée aux contraintes de croissance du procédé ElectroMIC. Grâce aux progrès réalisés dans le développement d'outils de biologie synthétique pour cette levure (Larroude, et al., 2018), le châssis sera optimisé pour utiliser les carboxylates issus de l'électrofermentation de déchets organiques comme source de carbone afin de produire des molécules à haute valeur ajoutée, notamment des bio-pigments, comme preuve de concept.