Thèse soutenue

Caractérisation génomique et fonctionnelle du candidat probiotique Lactobacillus johnsonii CNCM I-4884 pour lutter contre l’infection à Giardia intestinalis

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Auteur / Autrice : Anne-Sophie Boucard
Direction : Luis Gilberto Bermúdez-Humarán
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Microbiologie
Date : Soutenance le 10/11/2022
Etablissement(s) : université Paris-Saclay
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : référent : AgroParisTech (France ; 2007-....)
graduate school : Université Paris-Saclay. Graduate School Biosphera (2020-....)
Laboratoire : Microbiologie de l'Alimentation au Service de la Santé humaine (Jouy-en-Josas)
Jury : Président / Présidente : Loïc Favennec
Examinateurs / Examinatrices : Karim Adjou, Catherine Daniel, Aurélie Rieu-Guigon
Rapporteurs / Rapporteuses : Karim Adjou, Catherine Daniel

Résumé

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Giardia intestinalis est l’agent étiologique responsable de la giardiase, la parasitose de l’homme la plus répandue et la plus fréquente dans le monde. En raison du nombre croissant d’infections et de l’émergence de souches résistantes aux antimicrobiens, la giardase est devenue un problème majeur qui nécessite le développement de traitements alternatifs en médecine humaine et vétérinaire. Des études récentes de notre équipe ont décrit une nouvelle stratégie de lutte contre la giardiase basée sur le rôle protecteur de la souche probiotique Lactobacillus johnsonii CNCM I-4884. Dans cette thèse, nous avons évalué l’innocuité et le potentiel probiotique de cette souche par des approches in silico et in vitro. De plus, nous avons démontré que l’effet protecteur implique l’action des hydrolases de sels biliaires (BSHs).Les BSHs transforment les sels biliaires conjugués, composants majeurs de la bile et essentiels à la croissance de G. intestinalis, en sels biliaires déconjugués, toxiques pour le parasite. Dans un essai clinique, nous avons confirmé l’effet protecteur de L.johnsonii CNCM I-4884 chez des chiots naturellement infectés par G. intestinalis et nous avons observé son impact sur la composition du microbiote intestinal. Enfin, nous avons généré et caractérisé des souches dérivées de L. johnsonii CNCM I-4884 présentant des activités BSHs et anti-parasitaires augmentées. L’ensemble de nos résultats ont permis de confirmer que l’utilisation de souches productrices de BSHs comme probiotiques ou postbiotiques représente une stratégie prometteuse pour la prévention et le traitement de la giardiase.