Thèse soutenue

Modèles praxéologiques dans la transition secondaire-supérieur : le cas des probabilités en filière biologie

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Camille Doukhan
Direction : Ghislaine GueudetFabrice Vandebrouck
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Didactique des mathématiques
Date : Soutenance le 09/12/2021
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur l'éducation, les apprentissages et la didactique (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Patricia Marzin
Examinateurs / Examinatrices : Ghislaine Gueudet, Fabrice Vandebrouck, Patricia Marzin, Alejandro González Martín, Corinne Hahn, Laurent Vivier
Rapporteur / Rapporteuse : Alejandro González Martín, Corinne Hahn

Résumé

FR  |  
EN

Le premier objectif de cette thèse est d’analyser les attendus institutionnels et les déroulements de classe en probabilités pour la première année de biologie à l’Université et de les comparer à ceux du secondaire en classe de terminale scientifique. Nous mettons en lumière les spécificités des étudiants non-spécialistes dans l’apprentissage des probabilités afin d’atteindre le second objectif de cette thèse qui est de faire l’état des lieux des difficultés rencontrées par les étudiants de biologie, pour ces enseignements de probabilités, dans le but d’y remédier. Nous nous référons principalement à la Théorie Anthropologique du Didactique, que nous articulons avec des éléments de la Théorie de l’Activité adaptés à la didactique des mathématiques. De cette façon nous construisons un outil théorique appelé Modèle Praxéologique de Référence Étendu par la théorie de l’activité et adapté pour la Transition secondaire-supérieur, noté MPR-ET, dans le cas ici des probabilités pour les non-spécialistes. Cet outil est adapté aux besoins des étudiants biologistes débutants à l’Université et permet à la fois d’expliciter les attentes institutionnelles envers les étudiants à l’Université en tenant compte de ce qui est fait au secondaire mais également de mieux appréhender la transition. En effet, ce MPR-ET fait figurer des propositions en vue de construire un enseignement innovant qui réduirait les difficultés des étudiants à la transition, notamment de repenser les mathématiques enseignées à ces étudiants en tant qu’outils de modélisation pour l’étude de problèmes issus de la biologie et d’imaginer un enseignement commun mathématiques/biologie.