Auteur / Autrice : | Gaëlle Petit |
Direction : | Gilles Trystram, Gwenola Yannou-Le Bris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 11/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : AgroParisTech (France ; 2007-....) |
Laboratoire : Ingénierie Procédés Aliments (2009-2019) - AgroParisTech (France ; 2007-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Louis-Georges Soler |
Examinateurs / Examinatrices : Louis-Georges Soler, Nathalie Fabbe-Costes, Loïc Sauvée, Stéphane Le Pochat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Fabbe-Costes, Loïc Sauvée |
Mots clés
Résumé
C’est aujourd’hui une nécessité pour une chaîne de valeur agroalimentaire que d’établir et déployer une stratégie de durabilité cohérente pour ses différentes parties prenantes et de parvenir à communiquer sur les efforts conduits auprès des citoyens et consommateurs, dont la demande de produits plus durables est croissante. Pour aller au-delà des premières initiatives existantes (cahiers des charges, labels, etc.), et accroître de façon effective leur performance durable et la qualité perçue de leur offre, envisager de nouveaux outils de gestion, construits conjointement entre l’amont et l’aval peut être une solution. Or les acteurs de ces chaînes, aux intérêts et cultures différents, ont notamment des visions individuelles de la durabilité. Par conséquent, s'ils veulent coopérer pour l’amélioration de la performance durable de leur chaîne de valeur, ils doivent répondre à un niveau minimum de satisfaction de chacun d’entre eux. Ce travail cherche à proposer de nouveaux outils de gestion standardisés et interopérables aux chaînes de valeur alimentaires afin qu’elles puissent co-créer de la valeur durable partagée et s’orienter vers de nouveaux modes de gouvernance.Le contexte expérimental est celui d’une chaîne de valeur de porc français, dont les acteurs entretiennent des relations contractuelles et ont déjà engagé un travail conjoint sur la durabilité de certains produits. Une première contribution porte sur la réflexion pour construire une métrique d’évaluation de la performance durable des chaînes de valeur alimentaires. Les trois cas suivants portent sur les possibilités pour les acteurs d'une chaîne de valeur alimentaire de coopérer dans le partage de solutions d'amélioration de la durabilité. Un scénario témoin est comparé avec plusieurs scénarios d’amélioration de la durabilité et les résultats sont confrontés aux attentes respectives des différents acteurs de la chaîne de valeur. Une quatrième partie s’intéresse l'importance du partage de données standardisées entre les différents acteurs pour soutenir la performance durable. Enfin une dernière section propose un modèle d’appui à un travail participatif pour faciliter la définition d’une stratégie commune de durabilité.