Relation entre posture, bien-être et travail chez le cheval : développements méthodologiques et perspectives d’application à l’Homme
Auteur / Autrice : | Emilie Seneque |
Direction : | Jean-Émile Gombert, Martine Hausberger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 22/12/2017 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gaïd Le Maner-Idrissi, Franck Multon |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alban Lemasson, Marie-Christine Meunier-Salaün |
Mots clés
Résumé
Le premier objectif de ce travail de thèse était de développer la méthodologie d’étude des postures basée sur la morphométrie géométrique. Cela nécessitait un perfectionnement de la méthodologie déjà existante sur la ligne du dos du cheval afin d’obtenir une méthode précise, quantifiable, objective et reproductible, permettant de discriminer des populations. Pour cela, plusieurs améliorations méthodologiques (ajout de marqueurs pour dessiner le contour de laligne du dos du cheval, analyse de contour, annulation de la rotation de l’encolure) ont été testées sur un important jeu de données et finalement retenues. Cette méthodologie retenue a ensuite été utilisée afin de valider sa pertinence, et de rechercher des postures associées à des états de mal-être et à des conditions de travail différentes. Nos résultats ont tout d’abord mis en évidence l’existence d’une posture atypique, dans l’ensemble plate, voire creuse, associée à des marqueurs de mal-être parmi les chevaux de centre équestre. D’une part des chevaux issus de différentes disciplines équestres, et d’autre part des individus entrainés pour les courses de galop par plusieurs entraineurs, aux pratiques distinctes, ont permis d’observer un effet du type de travail sur la ligne du dessus notamment sur la forme de la croupe, del’encolure et du garrot. La méthodologie ainsi validée, il était possible de proposer un protocole de mesure de la posture par morphométrie géométrique chez l’humain, pour une application à l’étude de la communication non verbale, à la constitution d’un répertoire de postures « normales », ou encore pour le diagnostic de pathologies physiques (e.g. contextesportif) ou psychologiques.