Planifier l'éclairage durable : Analyse économique de la réduction de la pollution lumineuse et de la mise en place de la trame noire
Auteur / Autrice : | Chloé Beaudet |
Direction : | Maia David |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Inscription en doctorat le 01/10/2022 |
Etablissement(s) : | université Paris-Saclay |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : PSAE - Paris-Saclay Applied Economics |
Référent : AgroParisTech |
Résumé
La notion de « trame noire » a récemment fait son apparition, s'ajoutant à celle de « trame verte et bleue » bien connue. L'objectif de cette trame est de limiter la pollution lumineuse et ses impacts sur la biodiversité nocturne par l'intermédiaire d'un réseau de réservoirs et de corridors propices à la biodiversité nocturne peu ou non éclairés, l'éclairage artificiel dégradant et fragmentant les corridors écologiques et habitats d'espèces. Outre ses potentiels écologiques, la trame noire est susceptible de présenter de multiples co-bénéfices en termes de santé publique ou de sobriété énergétique. A ce jour, cependant, aucune étude n'a analysé et objectivé les impacts socio-économiques qu'implique l'adoption de trames noires, qui seraient pourtant utiles pour l'aide au design de politiques publiques spatialisées efficaces et acceptables. L'objectif de cette thèse est de fournir une première étude empirique approfondie informant les politiques de l'«éclairage durable». Elle traitera de questions autour de l'adoption de régimes d'éclairages alternatifs par les communes et métropoles, de l'impact de la mise en place de labels sur l'adoption (ex. villes et villages étoilés), de la formalisation des coûts et des avantages de la mise en place de ces nouveaux régimes, du ciblage spatialisés de futures trames noires efficaces écologiquement, économiquement et acceptables socialement par les habitants. Les méthodes utilisées reposeront essentiellement sur des outils de modélisation et d'analyse économique quantitative, en particulier des méthodes économétriques (économétrie spatiale, des variables qualitatives, d'évaluation des politiques publiques) et des méthodes d'évaluation économique non marchandes.