Les facteurs d'inclusion et d'exclusion des personnes issues de territoires en difficulté : le cas de trois PME localisées en Seine-Saint-Denis.
Auteur / Autrice : | Hacène Laïchour |
Direction : | Jean-François Chanlat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 02/06/2020 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Dauphine Recherches en Management / DRM |
établissement opérateur d'inscription : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Frédérique Déjean |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Chanlat, Frédérique Déjean, Isabelle Barth, Jean-Marie Peretti, Jean-Pierre Segal, Corinne Vercher-Chaptal | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Déjean, Isabelle Barth |
Mots clés
Résumé
Cette thèse propose d'approfondir une problématique jusqu'ici peu étudiée en sciences de gestion : il s'agit de l'inclusion organisationnelle des personnes issues des territoires urbains français en difficulté. Pour ce faire, nous avons mené une étude qualitative au sein de trois PME œuvrant dans l'un de ces territoires ; nos allers et retours entre nos données empiriques et la littérature pertinente nous ont amené à mobiliser un méta-modèle théorique conciliant le paradigme ternaire de la légitimité de Suchman (1995) et les approches de la légitimation d'Oliver (1991) et de Zimmermann et Zeitz (2002), et un autre modèle proposé par Dufour et Lacaze (2010). Nos résultats nous amènent ainsi à montrer que le recrutement et l'intégration professionnelle de ces personnes relèvent tour à tour d'un processus de légitimation organisationnelle et d'adaptation mutuel ; ils nous permettent aussi d'apporter un éclairage nouveau quant aux leviers et aux freins de tels processus.