Thèse soutenue

Réduire le gaspillage alimentaire en restauration collective ˸ analyse des déterminants psychosociaux et évaluation d'une intervention comportementale

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Auteur / Autrice : Maxime Sebbane
Direction : Sandrine CostaLucie Sirieix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 05/07/2018
Etablissement(s) : Montpellier, SupAgro
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Economie Gestion de Montpellier
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Marchés, organisations, institutions et stratégies d'acteurs - UMR MOISA (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Béatrice Siadou-Martin
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Costa, Lucie Sirieix, Béatrice Siadou-Martin, Christine Gonzalez, Pierre Valette-Florence, Marie-Christine Lichtlé
Rapporteur / Rapporteuse : Christine Gonzalez, Pierre Valette-Florence

Mots clés

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Résumé

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La restauration collective est un secteur stratégique dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Dans cette thèse, nous nous appuyons sur les méthodes du marketing social afin d'identifier, mettre en place et évaluer une intervention comportementale visant à réduire le gaspillage alimentaire chez des usagers adultes de la restauration collective. Dans un premier temps, nous réalisons des recherches formatives permettant d'apporter un éclairage sur les motivations, barrières et opportunités qui orientent les comportements de gaspillage. Les résultats montrent que les individus partagent des motivations favorables à la réduction du gaspillage mais font face à des barrières qui entravent la traduction de ces motivations en comportements effectifs. Nous soulignons également un fort écart entre les comportements déclarés et le niveau de gaspillage mesuré. A partir de ces résultats, nous développons une quasi-expérimentation en situation naturelle visant à renforcer le contrôle des individus vis-à-vis des quantités servies. Plus précisément, nous testons l'effet de l'introduction d'un choix entre deux tailles d'assiette pour le plat principal. Cette intervention est évaluée en analysant l'évolution des niveaux de gaspillage en relation avec l'évolution des facteurs comportementaux proposés par le modèle de la Théorie du Comportement Planifié. L'analyse des données en coupes transversales valide la pertinence de l'action, avec une réduction significative du gaspillage et un renforcement du sentiment de contrôle des individus. Cependant, la modélisation sur les données longitudinales ne permet pas de conclure sur le fait que la réduction du gaspillage s'explique par le renforcement du contrôle perçu. Nous concluons en discutant des apports théoriques, méthodologiques et managériaux de nos travaux.