Thèse soutenue

Etude de la construction de compétences sociales par une analyse de l’activité en situation de formation : transformation du rapport à soi et aux autres

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Auteur / Autrice : Marlène Manach
Direction : Jérôme GuérinCatherine Archieri
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation
Date : Soutenance le 21/06/2019
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur l'éducation, les apprentissages et la didactique (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Minna Puustinen
Examinateurs / Examinatrices : Jérôme Guérin, Catherine Archieri, Minna Puustinen, Christine Vidal-Gomel, Éric Flavier, Brigitte Albero
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Vidal-Gomel, Éric Flavier

Résumé

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Dans le champ de la formation des adultes, la question des compétences sociales émerge de problématiques sociétales actuelles. Le développement des métiers de service, la mondialisation et la virtualisation des organisations impliquent des compétences sociales, regroupant des dispositions intrapersonnelles liées au rapport à soi (confiance en soi, gestion du stress, etc.) et des dispositions interpersonnelles liées au rapport aux autres (travail en équipe et en réseau, empathie, etc.) recherchées par les employeurs. Or, les compétences sociales sont peu abordées en formation des adultes car elles sont considérées comme relevant d’un apprentissage « sur le tas » (Durand, 2008). Cette étude a donc un double objectif épistémique et transformatif : savoir en quoi la participation à des situations de formation a une influence sur la transformation du rapport à soi et aux autres. Cette thèse a été réalisée à partir des propositions de formation de l’IDEFI TalentCampus. Le cadre théorique et méthodologique mobilisé est issu d’une articulation entre le programme cours d’action (Theureau, 2006, 2015) et l’approche sociotechnique des environnements de formation (Albero, 2010a/b/c). Ce cadre vise, par une analyse diachronique et synchronique, à appréhender les différentes formes d’interactions entre des individus apprenants et leur environnement de formation (les autres apprenants, les formateurs, les artefacts) et les influences de ces interactions sur le rapport à soi et aux autres. Les résultats montrent des transformations d’habitudes d’activité liées au rapport à soi et aux autres. Ces transformations émergent des interactions avec les autres médiées par des artefacts, lors de situations ayant pour objectif la réalisation d’un projet en groupe ou une réflexion sur l’action.