Développement d’une communauté modèle de levures œnologiques
Auteur / Autrice : | Eléonore Pourcelot |
Direction : | Virginie Galeote, Thibault Nidelet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences des aliments et nutrition |
Date : | Soutenance le 24/11/2023 |
Etablissement(s) : | Université de Montpellier (2022-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale GAIA Biodiversité, agriculture, alimentation, environnement, terre, eau (Montpellier ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences Pour l'Oenologie (Montpellier ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Sabine Galindo |
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Coton | |
Rapporteur / Rapporteuse : Raphaëlle Tourdot-Maréchal, Aymé Spor |
Mots clés
Résumé
Un intérêt grandissant est porté à la compréhension et la description des communautés microbiennes naturelles impliquées dans la fermentation de produits alimentaires comme le vin qui fait l’objet de nombreuses études analysant la diversité et la dynamique des différentes levures présentes lors de la fermentation alcoolique. Le moût est généralement riche en levures appartenant aux genres Hanseniaspora, Metschnikowia, Pichia ou Torulaspora, appelées non-Saccharomyces. Elles sont ensuite progressivement supplantées par S. cerevisiae qui domine la phase active de la fermentation. La diversité des levures présentes et les variations environnementales rendent l’étude des mécanismes d’interaction régissant la dynamique microbienne au cours de la fermentation complexe. L’objectif de cette thèse était donc de développer un consortium modèle composé de plusieurs espèces de levures représentatif de la diversité trouvée lors de la vinification. L’utilisation d’une communauté synthétique permet de simplifier l’étude de la dynamique de la communauté microbienne au cours de la fermentation en réduisant le nombre d’espèces et en utilisant des conditions environnementales maîtrisées. Sur la base d’un travail bibliographique, nous avons ainsi construit un consortium modèle composé de six espèces, chacune marquée avec une combinaison unique de fluorochrome permettant de suivre leur proportion en mélange complexe par cytométrie en flux. Ces espèces nous ont ainsi permis l’étude d’interaction par paires ainsi qu’en consortia, notamment pour tester un éventuel lien entre diversité α initiale et performance de fermentation lors d’un stress osmotique. Plus globalement, cet outil microbiologique pourra être utile pour comprendre une vaste gamme de questions d’écologie microbienne en fermentation œnologique.