Programmation de cobots : de l'apprentissage de trajectoires à leur acceptabilité
Auteur / Autrice : | Amélie Legeleux |
Direction : | Dominique Duhaut, Cédric Buche |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 31/05/2022 |
Etablissement(s) : | Lorient |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire en sciences et techniques de l'information, de la communication et de la connaissance - Laboratoire des sciences et techniques de l'information- de la communication et de la connaissance / Lab-STICC |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Ly |
Examinateurs / Examinatrices : Aurélie Landry, Sophie Sakka | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Ly, Alexandre Pauchet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les robots, nouvelles machines présentes dans nos vies quotidiennes, se diversifient. De récents progrès ont permis l’émergence des cobots, robots qui collaborent avec les êtres humains. Ce nouveau type de robots, contrairement aux robots traditionnels, nécessite l’expertise des opérateurs pour fonctionner. L’apprentissage par démonstration offre alors une méthode inédite de programmation. L’opérateur peut manipuler le bras du robot pour lui apprendre le mouvement à réaliser. Cette thèse propose de développer cet apprentissage par démonstration à travers plusieurs prismes de lecture : les données, l’apprentissage et l’acceptabilité. Avant d’être utilisées par l’apprentissage, les données sont obtenues à l’aide de démonstrations kinesthésiques puis alignées temporellement et filtrées afin d’en améliorer la qualité. Un nouvel algorithme d’apprentissage avec des données pondérées est proposé avec une architecture logicielle générique, fonctionnant sur de nombreuses plateformes robotiques. Finalement, l’acceptabilité de la programmation par démonstration est vérifiée par une expérience avec des participants, potentiels futurs utilisateurs des cobots. L’impact de l’anthropomorphisme est également pris en considération. Les différents résultats obtenus permettent d’envisager l’implantation des cobots dans l’industrie du futur : de l’acquisition des données en passant par l’apprentissage tout en vérifiant l’acceptabilité et la bonne compréhension de la programmation par les utilisateurs.