Approches interculturelles dans une démarche d'orientation à destination de publics issus de l'immigration
Auteur / Autrice : | Noureddine Kheloufi |
Direction : | Jean-Luc Bernaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie, psychologie clinique, psychologie sociale. Psychologie |
Date : | Soutenance le 10/12/2021 |
Etablissement(s) : | Paris, HESAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche sur le travail et le développement (2007-... ; Paris) - Centre de recherche sur le travail et le développement / CRTD |
Equipe de recherche : Psychologie de l'Orientation | |
établissement de préparation de la thèse : Conservatoire national des arts et métiers (France ; 1794-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Philippe Gaudron |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Bernaud, Jean-Philippe Gaudron, Isabelle Soidet, Sylvie Chevrier, Christian Heslon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Isabelle Soidet, Sylvie Chevrier |
Résumé
Cette étude se propose d’explorer les relations existantes entre les variables culturelles et les attitudes, comportements dans le cadre d’une démarche de comparaison (bilan de compétences, VAE, dispositif d’insertion professionnelle), à partir de travaux théoriques et empiriques. Ces travaux mettent en évidence des différences majeures de comportements et d’attitudes en rapport avec la notion : individualisme/collectivisme (Taras et al., 2012; Hofstede,1994 ; Triandis, 1995; Oyserman & Lee, 2008) ainsi que les notions de rapport au temps (Hall,1971,1979,1984; Zimbardo & Boyd, 1999 ; Bearden, Money & Nevins, 2006). Nous avons fait le choix d’un modèle mixte exploratoire (Creswell & Plano Clark, 2011). L’intention première est d’explorer le problème avec une méthode qualitative auprès d’un échantillon représentatif. La phase suivante consiste à concevoir un instrument permettant de mesurer les variables de l’étude. Une première analyse qualitative avec un groupe de 15 participants (10 immigrés et 5 autochtones) dans le cadre d’une démarche de bilan de compétences a permis d’observer la différence du rapport au temps dans une action d’orientation. La seconde menée auprès de 239 participants en bilan de compétences et en VAE (validation des acquis de l’expérience) dans un dispositif VSI (valoriser son image) a montré une différence entre les deux groupes étudiés (groupe immigré/groupe autochtone) sur plusieurs échelles : rapport au temps, orientation court terme/long terme et de manière plus significative, le rapport à la foi. Il y a une différence notable entre les deux groupes en faveur du groupe immigré sur ce dernier point. C’est la question du sens que l’on donne à son existence (Bernaud, 2021). C’est une question qui pourra faire l’objet de prolongements pour des recherches futures en orientation professionnelle.