Sept femmes en scène, étude sur l’émancipation féminine en arts vivants
Auteur / Autrice : | Juliette Riedler |
Direction : | Isabelle Moindrot, Jean-Loup Rivière |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Théâtre et Danse |
Date : | Soutenance le 09/10/2020 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Scènes du monde, création, savoirs critiques |
Jury : | Président / Présidente : Hélène Marquié |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Loup Rivière, Manon Garcia, Olivier Goetz | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy Ducrey, Christophe Bident |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie, à partir de sept exemples de femmes qui se sont illustrées chacune dans un art scénique particulier (danse, chant, mime, théâtre, performance), les modalités, les formes et les différents processus d’émancipation dans la création d’une oeuvre d’art vivant. Sarah Bernhardt à travers Lorenzaccio et Hamlet, Yvette Guilbert et son répertoire « érotico égrillard », Colette et ses mimes animaliers, Isadora Duncan et ses danses, Zouc et son Alboum, Angélica Liddell dans L’Année de Richard, constituent le corpus majoritaire, tandis que la figure de Sappho, poétesse, prêtresse, pédagogue en art des Muses et chanteuse, est mobilisée pour situer un autre point d’origine possible pour la discipline théâtrale. L’angle du genre est employé comme « catégorie utile d’analyse historique » (Scott 2006), qui fait apparaître, dans les formes de notre réalité comme dans celles que prennent à différentes époques notre imaginaire, des différences et inégalités entre ce qui relève du féminin et du masculin. On pourra alors voir comment les gestes des actrices, associées au féminin de part leur genre, ont déplacé les réflexes interprétatifs, ouverts des champs formels et herméneutiques pour l’art, la recherche et la vie.