Thèse soutenue

De la fabrication à la digestion in vitro de formules infantiles innovantes en partie composées de protéines végétales : une approche multi-échelle

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Auteur / Autrice : Linda Le roux
Direction : Françoise NauRomain Jeantet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'aliment
Date : Soutenance le 03/12/2019
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Écologie Géosciences Agronomie Alimentation (Rennes ; 2016-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Science et Technologie du Lait et de l'Oeuf / STLO

Résumé

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Les formules infantiles (FI) sont la seule source nutritionnelle pour les nourrissons lorsque l’allaitement est impossible. Les FI en poudre sont obtenues par séchage par atomisation et sont composées de protéines de lait de vache, majoritairement des protéines du lactosérum. A l’avenir, les protéines végétales pourraient constituer une alternative nutritionnelle, fonctionnelle et durable à l’utilisation de protéines animales. L’objectif de ce travail était d’étudier l’influence de la substitution partielle des protéines laitières par des protéines végétales sur les propriétés fonctionnelles et la digestibilité de FI innovantes. A cet effet, des protéines de pois, féverole, riz et pomme de terre ont remplacé la moitié des protéines dans des FI végétalisées et ont été comparées à une FI de référence composée de protéines du lactosérum.La digestibilité de ces FI, fabriquées à échelle pilote puis semi-industrielle, a été étudiée en digestions in vitro statique puis dynamique simulant les conditions physiologiques du nourrisson. La source de protéine influence les propriétés des FI, qui étaient cependant toutes nutritionnellement adaptées aux besoins du nourrisson. Les limites de solubilité et de viscosité observées pour les FI à base de riz et de pomme de terre affectent leur fabrication et leur digestibilité. A l’inverse, les FI à base de pois et de féverole présentent des propriétés physicochimiques et nutritionnelles très proches de la référence. Ces résultats prometteurs éclairent les possibilités d’innovation en nutrition infantile. Ils devront toutefois être confirmés