Thèse soutenue

Modélisations probabilistes du risque d’infection virale associé à la consommation d’aliments contaminés : impact pour la santé publique de la contamination d’huîtres par Norovirusou par le virus de l’Hépatite A

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Auteur / Autrice : Anne Thébault
Direction : Jean-Baptiste Denis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du vivant
Date : Soutenance le 17/01/2013
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Mathématiques et Informatique Appliquées (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean-Jacques Daudin
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Denis, Pierre-Yves Boëlle, Marie Simon-Cornu, Hervé Monod, Soizick Le Guyader, Moez Sanaa, Peter Teunis
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre-Yves Boëlle, Marie Simon-Cornu

Résumé

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Norovirus (NoV) et le virus de l'hépatite A (VHA) ont le cout sanitaire par voie alimentaire en terme de morbidité et de mortalité le plus élevé. Ces virus, dont la voie de transmission est orofécale, se transmettent aussi par une voie interhumaine. L'ingestion de coquillages contaminés constituent une source de cas groupés fréquente pour VHA et NoV en france. L'objectif de cette thèse est d'évaluer le risque lié à la consommation de coquillages contaminé par VHA ou NoV et d'évaluer l'efficacité de quelques mesures de gestion pour une population côtière, par une modélisation probabiliste. Une appréciation quantitative des risques (AQR) sur VHA a montré l'intérêt de mesures préventives visant à diminuer les apports contaminés et l'intérêt d'une surveillance virologique. Pour NoV, les paramètres de dose-réponse ont été évalués sur des données de TIAC documentées par inférence bayésienne. Les résulats montrent une infectiosité très forte de GI et GII chez les individus secréteurs.Ces résultats ont été pris en compte dans l'élaboration d'un modèle dynamique stochastique compartimental sur NoV. L'impact d'une fermeture de zone dans une situation d'épidémie hivernale, prenant en compte une transmission inter-humaine, à GI, GII ou les deux ensembles ont été évalués. Les premiers résultats montrent que la fermeture de zone peut avoir un impact sur le nombre de cas total, et expliquer un plus grand nombre de cas d'origine alimentaire pour GI que pour GII. Ce travail montre l'intérêt d'une approche AQR pour évaluer l'efficacité de mesures de gestion sur les cas d'origine alimentaire, mais aussi d' un modèle dynamique prenant en compte la transmission par voie alimentaire.