Thèse soutenue

Les protéines bactériennes en tant que biomarqueurs de l'activité probiotique

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Auteur / Autrice : Esther Izquierdo Alegre
Direction : Eric MarchioniSaïd Ennahar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie analytique
Date : Soutenance en 2009
Etablissement(s) : Strasbourg

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De nombreux effets bénéfiques pour la santé, plus ou moins controversés, sont attribués aux bactéries lactiques à allégation probiotique. Dans la majorité des cas, le lien direct entre les effets revendiqués et la consommation des souches probiotiques n’a pas été établi. Par ailleurs, dans le cas d’effets avérés, les mécanismes physiologiques et biochimiques par lesquels les bactéries agissent restent largement méconnus. L’objectif de ce travail de thèse a été de développer une méthode analytique globale, basée sur l’analyse des protéines, pour différencier les souches probiotiques du reste de la flore microbienne et pour essayer de comprendre certains mécanismes d’interaction probiotiques/hôte. Parmi la large gamme de propriétés des bactéries probiotiques, nous nous sommes intéressés à la production d’agents antimicrobiens, à la résistance aux conditions gastro-intestinales et à la capacité d’adhésion au mucus et aux cellules intestinales. La première partie de ce travail a consisté à isoler et caractériser des bactériocines à partir de 5 souches de bactéries lactiques préalablement isolées de diverses origines. La structure biochimique ainsi que l’activité antimicrobienne de chacune des bactériocines isolées a été déterminée, ce qui a permis de découvrir deux nouvelles bactériocines : l’entérocine IT et l’entérocine 96. Par ailleurs, des tests in vitro ont été réalisés afin caractériser les capacités d’adhésion et de résistance aux conditions gastro-intestinales simulées d’un nombre relativement élevé de souches appartenant aux genres Bifidobacterium, Lactobacillus et Enterococcus. En se basant sur les résultats de ces tests, une méthode de type protéomique a été développée avec l’objectif d’identifier des biomarqueurs de l’activité probiotique. En particulier, cette méthode, appliquée au cas de l’adhésion, a permis d’établir une corrélation entre certaines protéines présentes dans la paroi cellulaire de Lactobacillus plantarum et sa capacité d’adhésion.