Adressage et immobilisation de biomolécules sur des surfaces : interaction spot-dans-spot et bioélectrochimie localisée à l'échelle 1-50µm
Auteur / Autrice : | Nathalie Berthet |
Direction : | Jean-Marie François, Emmanuelle Trévisiol |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biotechnologies |
Date : | Soutenance en 2009 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INSA |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes (Toulouse ; 1968-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Liviu Nicu, Pascal Mailley, Ali Ait-Ikhlef, Gérard Goma |
Rapporteurs / Rapporteuses : François Rossi, André Meister |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le domaine des biopuces et biocapteurs évolue dans le sens de la miniaturisation. La problématique qui apparait alors concerne l’adressage et l’immobilisation des biomolécules sur des structures devenant de plus en plus petites et intégrées dans des environnements fragiles. Le robot Bioplume a été retenu comme méthode d’adressage, pour la pertinence de l’échelle concernée (1-50µm) et le fort potentiel pressenti de la technique. Le dépôt de biomolécules et la technique spot-dans-spot ont été développés, ce qui réduit de 106 à 109 fois les quantités d’échantillons biologiques. Quatre méthodes d’immobilisation ont ensuite été mises en œuvre, afin d’appréhender les performances et les contraintes de chacune : la silanisation par GPTS, l’auto-assemblage d’alcanethiols, l’utilisation du polymère PLLgPEG et enfin l’électrodépôt par oxydation de pyrrole. L’adaptation de cette méthode électrochimique au robot Bioplume a permis d’apporter une solution efficace à la fois en termes d’adressage et en termes d’immobilisation, car la réaction d’immobilisation est réalisée simultanément au dépôt. Elle a donc été retenue pour deux applications : d’abord la réalisation de matrices de cellules isolées, avec détection par SPRi, puis le dépôt sur la section de fibres optiques. Enfin, trois nouvelles pistes dans le domaine de l’électrochimie localisée ont été explorées : l’électrodésorption de PLLgPEG, la miniaturisation des gouttes grâce à des pointes nanométriques, et enfin l’électrodépôt sur des microélectrodes dédiées. L’une des perspectives principales est la valorisation industrielle du robot Bioplume. Un nouveau prototype est ainsi développé afin de produire des biopuces à haute densité