Expositions alimentaires au sucre et au gras : Déterminants et liens avec l’appréciation de la saveur sucrée et de la sensation de gras
Auteur / Autrice : | Wen Yuan |
Direction : | Sophie Nicklaus |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Santé publique - épidémiologie |
Date : | Soutenance le 30/01/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé Publique (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne ; 2015-...) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Université Paris-Sud (1970-2019) |
Laboratoire : Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation (Dijon ; 2010-....) - Centre de Recherche Epidémiologie et Statistique Sorbonne Paris Cité | |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Christine Boutron-Ruault |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Nicklaus, Marie-Christine Boutron-Ruault, Jean-Louis Bresson, Nicole Darmon, Caroline Méjean, Marie-Françoise Rolland-Cachera, Blandine de Lauzon-Guillain, Christine Lange | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Louis Bresson, Nicole Darmon |
Mots clés
Résumé
Contexte : Les expositions alimentaires durant la première année de vie pourraient jouer un rôle dans le développement des préférences alimentaires chez l’enfant. Objectif : Caractériser les expositions alimentaires au sucre et au gras durant la première année et étudier leurs liens avec l’appréciation de la saveur sucrée et de la sensation de gras chez les enfants d’âge scolaire. Méthodes : Durant la première année, l’exposition alimentaire au sucre et au gras a été analysée selon une approche nutritionnelle dans l’étude EDEN et sensorielle dans l’étude OPALINE. Les facteurs précoces associés à ces expositions ont été analysés. Puis, les liens entre l’exposition nutritionnelle au sucre et au gras et les scores d’appréciation entre neuf et 12 ans de la saveur sucrée et de la sensation de gras ont été étudiés, à l’aide de régressions linéaires ou logistiques multiples. Résultats : L’exposition sensorielle au sucre et au gras augmentait durant la première année alors que l’apport en lipides était inférieur aux recommandations nutritionnelles.Les expositions alimentaires au sucre et au gras étaient marginalement associées aux caractéristiques du nourrisson et de la mère mais principalement aux pratiques d’alimentation du nourrisson. Cependant, selon l’approche, des différences dans les facteurs associés aux expositions alimentaires au sucre et au gras ont été constatées. Enfin, l’exposition nutritionnelle au sucre et au gras du nourrisson n’était pas associée à l’appréciation de la saveur sucrée et de la sensation de gras chez les enfants d’âge scolaire. Conclusion : L’absence d’association entre l’exposition alimentaire au sucre et au gras du nourrisson et l’appréciation de la saveur sucrée et de la sensation de gras chez les enfants nécessite d’être confirmée, notamment en considérant l’exposition sensorielle.