Quand le travail rend éco-anxieux
Auteur / Autrice : | Pierre-Eric Sutter |
Direction : | Jean-Luc Bernaud |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences humaines et humanités nouvelles spécialité Psychologie |
Date : | Inscription en doctorat le 11/09/2023 |
Etablissement(s) : | Paris, CNAM |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : CRTD - Centre de recherche sur le travail et le développement |
Equipe de recherche : Psychologie du Travail et clinique de l'activité |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Le dérèglement climatique n'est plus une hypothèse ; c'est une réalité qui affecte le quotidien et génère, pour certains, des inquiétudes grandissantes, à tonalité existentielle. Comment bien respirer, bien boire, bien manger comme nous le faisions jusqu'à présent, comment bien vivre si le futur apparaît comme moins prospère que le présent ? A quoi bon travailler pour des employeurs et des activités qui contribuent à dérégler le climat, à détruire la planète et menacent l'avenir de l'humanité ? Face à ces enjeux, de plus en plus de travailleurs deviennent éco-anxieux. Certains décident de ''bifurquer'' voire de ''déserter'' les entreprises. D'autres au contraire, décident de changer le système de l'intérieur. L'éco-anxiété, crise existentielle majeure, peut être, sous certaines conditions, l'antichambre de pathologies en santé mentale. A quelles autres conditions peut-elle être le tremplin d'une conversion existentielle, levier de la transition écologique nécessaire à l'adaptation environnementale de l'humanité face aux dérèglements qu'elle a engendrés.