L'usage du continu
Auteur / Autrice : | Luc Gele |
Direction : | Andrew Arana |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Epistémologie histoire des sciences et techniques |
Date : | Inscription en doctorat le 14/11/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AHP-PReST - Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
La théorie des ensembles inventée par Cantor à la fin du XIX° siècle a révolutionné la façon de considérer les notions parentes d'infini et de continu. A la conception aristotélicienne de l'infini potentiel succède un infini actualisé, dénoté par la droite linéaire, elle-même dotée de la puissance d'un continu non dénombrable. Unissant infini actuel et continu linéaire, cette nouvelle conception devient dominante au 20° siècle. Pourtant les mathématiciens contemporains ont poussé plus loin encore les représentations mathématiques du continu (intuitionnisme, ANS, topologie etc.) rendant dépassé l'idéal d'un modèle unique explicatif du continu. On peut alors légitimement s'interroger sur la finalité d'un concept de continu qui reste largement insaisissable et sur l'enjeu que représente alors sa stricte détermination. Si le continu doit permettre de résoudre des problèmes de logique mathématique il apparaît donc nécessaire qu'il soit déterminable. La question que nous voulons traiter est donc celle des limites d'un usage légitime du concept de continu mathématique.