Thèse en cours

Etude de la virulence et de la persistance de Vibrio harveyi en aquaculture par approche moléculaire, métagénomique et transcriptomique

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Auteur / Autrice : Alix Da fonseca ferreira
Direction : Thierry GrardCedric Lebris
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Biotechnologies agroalimentaires, science de l'aliment
Date : Inscription en doctorat le 26/08/2021
Etablissement(s) : Littoral
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences, Technologie, Santé
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : UMR Transfrontalière BioEcoAgro

Résumé

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L'entreprise Aquanord-Ichtus, pratiquant l'élevage du bar (Dicentrarchus labrax), fait face à des épisodes de mortalité liés à la vibriose, pathologie causée par les bactéries du genre Vibrio et en particulier Vibrio harveyi. Ce projet fait suite à la thèse de Julia MOUGIN (2017–2020) portant sur l'identification des Vibrio au sein de la ferme aquacole et l'étude de la dynamique de V. harveyi sous forme planctonique et de biofilms. Ce travail a permis d'identifier plus de 200 isolats de V. harveyi et a souligné leur persistance sur le site sous forme de biofilms. L'objectif premier de ce projet vise à compléter cette collection de V. harveyi, via une campagne d'échantillonnage, à différentes profondeurs sur les parois des bassins afin d'en représenter la diversité environnementale. Le deuxième objectif consistera, sur les souches précédemment isolées de V. harveyi et sur les souches vaccinales utilisées par l'entreprise, à rechercher différents gènes de virulence et de résistance aux antibiotiques par PCR et séquençage haut débit. Les souches ayant le meilleur potentiel de virulence seront sélectionnées et le troisième objectif sera d'étudier leurs capacités à former des biofilms par microscopie confocale. Le dernier objectif consistera, chez ces souches, à étudier l'influence de l'environnement biotique (cultures bactériennes mixtes) et abiotique (luminosité, concentration en O2, pH) sur l'expression des gènes de virulence. La finalité du projet est donc l'identification de la menace actuelle et future dans les bassins d'élevage, dans un contexte actuel de réchauffement climatique. Le travail mené permettra aussi d'apporter des réponses quant aux risques liés à l'antibiorésistance pour les poissons mais aussi pour les consommateurs.