Thèse soutenue

Pluralisme ou Monisme scientifiques ? Enjeux épistémiques et didactiques

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Auteur / Autrice : Mamadou Lamine Ngom
Direction : Léna SolerBoubé Namaïwa
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 12/12/2024
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Université Cheikh Anta Diop (Dakar, Sénégal ; 1957-....)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archives Henri Poincaré- Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (Nancy ; Strasbourg ; 2018-....)
Jury : Président / Présidente : Stéphanie Ruphy
Examinateurs / Examinatrices : Léna Soler, Boubé Namaïwa, Jean-Luc Gautero, Sjoerd D. Zwart, Hasok Chang, Cyrille Imbert, Ramatoulaye Diagne-Mbengue
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Luc Gautero, Sjoerd D. Zwart

Résumé

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En philosophie, les controverses ont coutume de mobiliser les chercheurs de façon passionnée. Dans cette dynamique, notre travail de thèse intervient dans le débat actuel en histoire et philosophie des sciences opposant les pluralistes d’une part et les monistes d’autre part. D’un point de vue conceptuel, être pluraliste à propos des sciences, consiste à valoriser et à cultiver la pluralité (par exemple au niveau des registres théorique, méthodologique et ontologique). En revanche, en valorisant l’unicité, les monistes considèrent la pluralité plutôt comme un problème à résoudre. Ils cherchent, par conséquent, l’unique théorie (méthode ou ontologie) censée guider inévitablement l’intervention sur l’objet étudié. Cette thèse nous permet d’éclairer les enjeux épistémiques et didactiques de la controverse. Nous nous sommes intéressés à la production des connaissances scientifiques (enjeux épistémiques) et à l’enseignement des sciences (enjeux didactiques). La question centrale qui a guidé notre travail est de savoir s’il vaut mieux, pour la science et pour la société en général, embrasser un régime scientifique plutôt moniste ou plutôt pluraliste. Après avoir présenté les cadres ontologiques, théoriques et méthodologiques accueillant le pluralisme et le monisme à propos des sciences, nous avons proposé une défense du pluralisme scientifique. Relativement aux enjeux épistémiques, notre défense du pluralisme scientifique se traduit par l’idée d’un « pluralisme scientifique collaboratif » épistémologiquement motivé. En ce qui concerne les enjeux didactiques, nous proposons ce qu’il convient d’appeler un « pluralisme didactique ».