Edmond-Nicolas Laguerre (1834-1886) : parcours de recherches mathématiques d'un polytechnicien
Auteur / Autrice : | Jean-luc Vanola |
Direction : | Philippe Nabonnand |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Epistémologie histoire des sciences et techniques |
Date : | Inscription en doctorat le 05/12/2019 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : AHP-PReST - Archives Henri Poincaré - Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies |
Résumé
Edmond-Nicolas Laguerre (1834-1886) est essentiellement connu des étudiants en mathématiques pour ses polynômes orthogonaux. Il est remarqué à l'âge de 18 ans pour un article sur la théorie des foyers. Après ses études à l'Ecole Polytechnique et une carrière militaire d'active, il est revenu à l'Ecole Polytechnique comme répétiteur puis examinateur. Ses recherches mathématiques ont fait l'objet d'environ 140 articles publiés dans des journaux mathématiques à partir de 1865 et pendant une période d'une vingtaine d'années. L'ensemble de ces articles a été repris en deux volumes (algèbre et géométrie) par Charles Hermite, Henri Poincaré et son ami Eugène Rouché sous les auspices de l'Académie des sciences. Ces deux ouvrages constituent une source précieuse sur les recherches mathématiques de Laguerre, qui par ailleurs n'a publié aucun livre conséquent. Laguerre était également membre de sociétés savantes en France (Société philomathique de Paris, Société Mathématique de France dès sa création) et de comités de rédaction de journaux mathématiques. Notre projet est d'étudier les implications de Laguerre dans les différentes institutions mathématiques de son époque et ses relations avec les autres mathématiciens. Une autre piste d'étude est de mettre en relief les différents domaines mathématiques abordés par Laguerre, leur place dans sa courte période active, de percevoir l'originalité de ses travaux, leur lien avec les différents domaines de recherche féconds à son époque, leur réception par ses pairs et leur apport dans le temps, comme par exemple l'emploi des imaginaires en géométrie et la géométrie de direction.