Rôle des rhamnolipides bactériens dans la tolérance des plantes aux stress abiotiques
Auteur / Autrice : | Maoulida Ali Bouchrati |
Direction : | Nathalie Gaveau, Ivo Feussner |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Sciences agronomiques |
Date : | Inscription en doctorat le 14/06/2021 |
Etablissement(s) : | Reims en cotutelle avec Université Georg August de Göttingen |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Résistance Induite et Bioprotection des Plantes sites (Reims, Marne) |
Mots clés
Résumé
Tous les pays sont confrontés aux conséquences de l'utilisation intensive de pesticides chimiques, toxiques pour l'environnement et la santé humaine. Le développement d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement est un réel défi pour la profession. L'utilisation de molécules naturelles (notamment issues de microorganismes bénéfiques) capables de stimuler les défenses des plantes et/ou d'agir directement contre les agents phytopathogènes est une alternative prometteuse au contrôle chimique conventionnel. Parmi elles, les éliciteurs de type rhamnolipides (RLs) sont des composés amphiphiles possédant de fortes propriétés inductrices d'une immunité chez les plantes. L'environnement dans lequel évoluent les plantes a une forte influence sur leur fonctionnement et métabolisme ainsi que sur le développement des maladies. Très peu d'études font état de l'efficacité des traitements de biocontrôle sur des plantes soumises à un environnement extrême. Il est donc essentiel d'étudier l'impact des RLs sur la tolérance vis-à-vis d'un stress tel que la sécheresse, par exemple. Pour mener à bien ce travail, une approche transdisciplinaire sera mise en uvre au cours de la thèse mêlant biochimie, protéomique, biologie moléculaire et phytopathologie. Les réponses physiologiques de la plante, notamment l'activité photosynthétique, seront également évaluées. Afin de couvrir toutes ces expertises, le projet est basé sur une cotutelle internationale entre le laboratoire RIBP (Université Reims Champagne-Ardenne, France 18 mois) et le département de Biochimie des Plantes (Université de Goettingen, Allemagne 18 mois).