Thèse en cours

Use of large-scale cow genotyping to dissect dairy complex traits beyond additive effects Utilisation du génotypage des vaches à grande échelle pour disséquer le déterminisme génétique des caractères complexes au-delà des effets additifs

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AttentionLa soutenance a eu lieu en 2018. Le document qui a justifié du diplôme est en cours de traitement par l'établissement de soutenance.
Auteur / Autrice : Andrew Marete
Direction : Didier BoichardMogens Sando Lund
Type : Projet de thèse
Discipline(s) : Génétique animale
Date : Soutenance en 2018
Etablissement(s) : Paris, Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France en cotutelle avec AARHUS UNIVERSITY
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : GABI - Génétique animale et Biologie intégrative UMR1313
Jury : Président / Présidente : Etienne Verrier
Examinateurs / Examinatrices : Didier Boichard, Just Jensen, Aurélien Capitan
Rapporteurs / Rapporteuses : Henk Bovenhuis, Rainer Roehe, Christa KüHN, Christèle Robert granié

Mots clés

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Résumé

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La sélection génomique (SG) révolutionne actuellement l'élevage bovin laitier. Cependant, la SG est efficace dans les populations avec de grandes populations de référence de taureaux génotypés et testés pour former les modèles de prédiction génomique, mais elle est moins efficace dans les populations plus petites. Deux approches principales sont actuellement à l’étude pour améliorer la précision des prédictions dans les races numériquement petites. La première est de développer des prédictions multi-raciales. Comme le déséquilibre de liaison (DL) entre races éloignées n'est pas assez fort pour utiliser simplement de l'information sur le génotype à grande échelle de la puce 50K, cette approche est fortement liée à l'utilisation de génotypes à haute densité et de l'information sur la séquence du génome entier (WGS). La deuxième approche consiste à génotyper un grand nombre de vaches avec phénotypes afin d'élargir la population de référence. Dans les chapitres 2.1 et 2.2, nous avons tiré parti des deux approches en utilisant l'information génotypique sur de nombreuses vaches de cinq races. Ces vaches ont été génotypées avec des puces personnalisées comprenant un nombre croissant de mutations causales confirmées ou candidates (QTN potentiel), découvertes dans le cadre d'études d'association à grande échelle du génome (GWAS) combinant le génotypage et le séquençage du génome entier (WGS). Le génotypage à grande échelle de QTN potentiels dans plusieurs races a fourni une approche puissante pour prioriser entre ces variants et identifier les marqueurs qui expliquent la variance génétique entre les races et peuvent donc être utilisés pour améliorer les prédictions. Dans le chapitre 2.3, nous avons identifié plusieurs nouveaux QTL qui peuvent être utilisées pour sélectionner la vitesse de traite sans détériorer les caractères de santé de la mamelle tels que la susceptibilité aux mammites cliniques et le score de cellules somatiques dans le lait. Contrairement aux écarts de performances des groupes de filles, qui reflètent principalement la valeur additive des taureaux, la performance d'une vache est le résultat d'effets additifs et non additifs. Dans le chapitre 2.4, nous avons étudié les effets additifs avec l’approche « Association Weighted Matrix » (AWM) en combinaison avec la méthode PCIT (« Partial Correlation Coefficient with Information Theory”), un algorithme d'inférence de réseau, pour générer des réseaux de gènes ayant une signification régulationnelle et fonctionnelle pour les phénotypes liés à la mamelle. En exploitant des phénotypes corrélés, nous avons augmenté la précision de l'inférence statistique et identifié dix gènes qui affectent directement le développement de la glande mammaire. Dans le chapitre 2.5, avec une approche bayésienne, nous avons estimé les composantes de dominance et d'épistasie, dans ce dernier cas pour un jeu de variants identifiés comme ayant un effet additif significatif. La variance de dominance était assez stable entre races et entre caractères, de l’ordre de 20 % de la variance génétique additive. Les estimations de variance épistatique étaient plus variables, de presque zéro à 19% de la variance génétique additive, avec une moyenne de 7%. Il s'agit d'une recherche originale sur l'utilisation de données de séquence pour étudier l'épistasie chez les bovins laitiers.