L'unité des restitutions. Étude de droit civil
Auteur / Autrice : | Chloé Maestroni |
Direction : | William Dross |
Type : | Projet de thèse |
Discipline(s) : | Droit mention droit privé |
Date : | Inscription en doctorat le 01/09/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Résumé
Diverses, complexes, techniques, les restitutions en droit civil souffrent de nombreux maux. A l’occasion de la réforme du droit des obligations, le législateur a tenté d’y remédier en leur dédiant un chapitre propre. La lisibilité accrue des solutions consacrées n’a cependant pas permis de répondre à toutes les interrogations. Se contentant d’une mise en ordre technique, le législateur n’a, en effet, pas saisi l’opportunité de la réforme pour penser la matière dans son ensemble. En particulier, ni le fondement sous-jacent des dispositions nouvelles, ni leur articulation avec les autres situations de restitution n’ont été envisagés. Or, force est de constater, en dépit des divergences, l’existence de solutions convergentes, révélant une certaine unité au sein des restitutions. Quelle en est la source ? Comment l’expliquer ? Tel est précisément l’objet de cette thèse. La mise en lumière d’une structure commune à toutes les hypothèses de restitution, quel qu’en soit le fait générateur, offre une clé de lecture des solutions de droit positif, qu’elle permet de comprendre et, éventuellement, de compléter. La restitution procède de l’exécution d’un devoir de restituer unique – lequel commande l’application de règles unifiées – et de droits à restitution pluriels – expliquant la persistance de solutions divergentes.