Thèse soutenue

Approche intégrative de l’expérience vécue de l’attente d’une transplantation rénale : étude exploratoire chez 30 patients en attente d’une première greffe

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Emmanuelle Courtillié
Direction : Benoît FromageAngélique Bonnaud-Antignac
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 15/12/2020
Etablissement(s) : Angers
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : BePsyLab
Laboratoire : BePsyLab
Jury : Président / Présidente : Jean-François Subra
Examinateurs / Examinatrices : Matthias Büchler, Franck Rexand-Galais
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Bréjard, Valérie Igier

Résumé

FR  |  
EN

La transplantation rénale est considérée comme le meilleur traitement de l’insuffisance rénale chronique au stade de suppléance. Bien qu’elle soit devenue une procédure médico-chirurgicale courante, elle ne doit pas être considérée comme une pratique banale. En effet, plusieurs chercheurs ont observé la survenue de troubles psychiques à différents moments du parcours de greffe. Dans cette étude exploratoire quantitative et qualitative,qui a été réalisée chez 30 patients aux caractéristiques variables, l’accent a été mis sur l’expérience vécu de l’attente d’une première transplantation rénale. Nous avons rencontré les patients à 4 reprises après leur inclusion (T1, T2, T3et T4). A T1, nous avons fait passer 2 auto questionnaires (STAI-Y état et WCC), afin de mesurer l’anxiété-état, le stress ainsi que les stratégies de coping, puis nous avons réalisé un entretien semi directif.A T2 nous avons fait passer une Épreuve des Trois Arbres, suivit à T3 de sa lecture partagée. A T4 nous avons fait repasser STAI-Y-E et WCC. Les résultats quantitatifs mettent en évidence un stress intense et une anxiété pathologique (d’autant plus chez les femmes, les patients du groupe B et O et ceux qui présentent des antécédents psychologiques). Plus le temps d’attente est long,plus le score d’anxiété est élevé. Les patients ont davantage recours au coping centré sur le problème. Le principal résultat de notre étude montre cependant une diminution significative du stress et de l’anxiété entre T1 et T4. Les résultats qualitatifs indiquent que les patients ont des difficultés à exprimer directement les émotions négatives et montrent que l’ETA permet d’aborder certaines questions critiques et importantes avant la transplantation, telles que celles liées au donneur et à l’avenir.