Cognition sociale dans la maladie de Huntington : etude cognitive et par imagerie cérébrale morphologique et fonctionnelle
Auteur / Autrice : | Marie Caillaud |
Direction : | Philippe Allain, Béatrice Desgranges |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Psychologie. Processus de Pensée (Angers ; 1996-2012) - Laboratoire de de Physiologie de la Perception et de l'Action / LPPA |
Jury : | Président / Présidente : Chrystel Besche-Richard |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Verny | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne-Catherine Bachoud-Lévi, Éric Salmon |
Résumé
La maladie de Huntington s’accompagne de troubles des conduites sociales perturbant les relations interindividuelles. L'objectif de ce travail de thèse était de mieux comprendre ces troubles sociaux en examinant les habiletés en cognition sociale de personnes porteuses de la mutation ou atteintes de cette maladie neurogénétique. La cognition sociale comprend notamment la reconnaissance des émotions d’autrui, les connaissances sociales et la théorie de l’esprit, soit la capacité à attribuer aux autres des états mentaux affectifs (sentiments) ou cognitifs (intentions,croyances). Nous avons étudié la cognition sociale à la phase présymptomatique et symptomatique de la maladie de Huntington à l’aide de tests neuropsychologiques et de la neuroimagerie morphologique et fonctionnelle. Ce travail a été réalisé dans le cadre d’une collaboration entre le centre national de référence pour les maladies neurogénétiques de l'adulte du CHU d’Angers et la plate-forme d’imagerie médicale Cyceron de Caen. Ce travail visait à mieux comprendre les perturbations en cognition sociale accompagnant la maladie de Huntington, leur évolution et leurs bases neurobiologiques afin d’améliorer notre compréhension des troubles du comportement accompagnant cette maladie. Nous espérons ainsi pouvoir mieux contribuer au diagnostic, au pronostic et à la prise en charge des personnes concernées par cette maladie.