Le risque professionnel et le droit fiscal
| Auteur / Autrice : | Alexandre Nicolier |
| Direction : | Christophe de La Mardière |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles. Droit |
| Date : | Soutenance le 25/06/2024 |
| Etablissement(s) : | Paris, HESAM |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Abbé Grégoire (Paris) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action (Paris) - Laboratoire interdisciplinaire de recherche en sciences de l'action |
| établissement de préparation de la thèse : Conservatoire national des arts et métiers (France ; 1794-....) | |
| Jury : | Président / Présidente : Olivier Négrin |
| Examinateurs / Examinatrices : Daniel Gutmann | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Gilles Dedeurwaerder, Lise Chatain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La thèse traite du critère du risque dans le droit fiscal français. (Comment le droit fiscal apprécie et appréhende le risque) Le droit fiscal appréhende parfois paradoxalement le critère du risque (soit trop soit pas assez) alors que le risque est présent dans tout investissement, toute opération économique. L'excès de risque a longtemps été sanctionné à travers la théorie du risque manifestement excessif, critère ou sous critère d'un acte anormal de gestion. Cette approche du risque a récemment été abandonné par le conseil d'état notamment en vertu du ''principe'' de non immixtion dans la gestion. C'est l'occasion d'analyser les raisons de cet abandon. Cet abandon est-il tenable ? Faut il sanctionner l exces de risque ? L'absence de risque est également sanctionnée à travers l'abus de droit. le risque est ici un critère d'identification de la réalité d'une opération économique. Pas d investissement sans risque. Le droit fiscal est également un droit de direction : le risque est parfois encouragé (réforme de l'ISF?)...ou découragé.... Se pose alors la question de la place du risque dans le droit fiscal, place parfois paradoxale. Le développement des clauses anti-abus, à l'initiative de l'Union Européenne, pour lutter contre l'évasion fiscale, conduit à analyser de plus en plus la substance économique des opérations et donc, nous en faisons l'hypothèse, le risque (nouvelle atteinte au ''principe'' de non immixtion? ce principe existe-t-il?).