Thèse soutenue

Contrôle qualité rétrospectif pour l'IRM quantitative

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Auteur / Autrice : Ghiles Reguig
Direction : Stéphane Lehéricy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 29/09/2022
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut du cerveau (Paris ; 2009-....)
Jury : Président / Présidente : Isabelle Bloch
Examinateurs / Examinatrices : Francesca Galassi
Rapporteur / Rapporteuse : Alexandre Vignaud, Pierrick Coupé

Mots clés

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Résumé

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L'imagerie par résonance magnétique (IRM) est une technique d'imagerie médicale non invasive permettant d'obtenir des images en trois dimensions des organes internes du corps. A la fois utilisées en clinique comme aide au diagnostic et en recherche afin d'améliorer la compréhension de certaines maladies (Alzheimer, Parkinson), les images IRM représentent un outil précieux pour le monde médical. Ainsi, la qualité de ces données s'avère cruciale, sans quoi les analyses et les études en découlant mèneraient à des conclusions erronées. La difficulté principale liée au contrôle qualité des images IRM réside dans leur origine. En effet, les volumes sont d'abord acquis sous forme de fréquence avant de donner des images interprétables, les rendant sujettes à des artefacts très spécifiques à leur acquisition. La quantité grandissante de données IRM ainsi que le besoin de traitements à large échelle de données hétérogènes nécessitent un contrôle qualité rapide, fiable et efficace. En effet, il n'est pas rare de d'agréger des données de plusieurs sources afin de conduire des études statistiquement plus significatives. Dans ce cas, s'assurer de leur qualité est primordial. Les travaux de recherche de cette thèse s'inscrivent dans le cadre du contrôle qualité rétrospectif (après acquisition) et quantitatif des données IRM. Nous avons décrit et caractérisé les artefacts spécifiques aux données IRM et étudié plusieurs méthodes de contrôle qualité évaluées sur des données large échelle et hétérogènes. Les interactions entre le domaine fréquentiel (domaine où sont acquises les données IRM) et le domaine image ont été investiguées en ayant recours à la simulation d'artefact de mouvement qui est la corruption la plus répandue en IRM cérébrale. Des méthodes de quantification de la sévérité d'artefacts simulés sur des volumes IRM ont également été évaluées et analysées.