Thèse soutenue

Les sucres rares comme nouveaux produits pour la protection des plantes : Cas d'un produit à base de D-Tagatose dans la vigne

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Auteur / Autrice : Nikola Mijailovic
Direction : Essaïd Ait BarkaAziz Aziz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie de la reproduction
Date : Soutenance le 17/06/2022
Etablissement(s) : Reims en cotutelle avec Bi-PA Biological Products for Agriculture
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Résistance Induite et Bioprotection des Plantes sites (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Anissa Lounès-Hadj Sahraoui
Examinateurs / Examinatrices : Essaïd Ait Barka, Aziz Aziz, Julie Chong, Michele Perazzolli, Andrea Nesler
Rapporteur / Rapporteuse : Julie Chong

Résumé

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Le mildiou, causé par l'oomycète Plasmopara viticola, et la pourriture grise, causée par le champignon Botrytis cinerea, comptent parmi les maladies les plus dévastatrices des vignobles. Les stratégies actuelles de gestion de ces deux maladies reposent principalement sur l'utilisation de fongicides chimiques. L'utilisation de composés biosourcés est de plus en plus reconnue comme une stratégie durable et respectueuse de l'environnement. Certains monosaccharides rares, dont le D-tagatose, ont montré des propriétés fonctionnelles potentielles dans le contrôle des pathogènes des plantes. Cette thèse vise à caractériser le mécanisme d'action d'un produit à base de D-tagatose (appelé IFP48) et de son ingrédient actif, le D-tagatose (TAG), dans l'induction de la protection de la vigne contre les maladies du mildiou et de la pourriture grise.En utilisant à la fois des vitroplants et des boutures végétatives de Chardonnay comme cultivar sensible, nous fournissons la preuve que l'IFP48, et dans une moindre mesure le TAG pur, peuvent conférer une protection significative contre P. viticola, mais pas contre B. cinerea. L'efficacité de l'IFP48 et du TAG contre P. viticola dépend du mode d'application et de la dose ; le traitement foliaire étant la méthode la plus efficace à une concentration de 5g/L. L'effet protecteur repose sur la combinaison de l'activité anti-omycète et de la résistance induite des plantes (IR) au mildiou. Le phénotype de résistance induite produit par TAG était significativement plus faible que celui produit par IFP48. La RI induite contre P. viticola repose sur la capacité de l'IFP48 et, dans une moindre mesure, du TAG à potentialiser l'activation des gènes sensibles à l'acide salicylique et à l'acide jasmonique/éthylène et l'accumulation de phytoalexine stilbène. La plupart des réponses de défense sont restées régulées à la hausse dans les plantes traitées par l'IFP48, même après une attaque de P. viticola, mais ne sont pas cohérentes après une attaque de B. cinerea. Les effets bénéfiques de l'IFP48 ont été associés à une accumulation accrue de tagatose dans les tissus foliaires par rapport au traitement TAG. Parallèlement, les quantités de sucres (glucose, fructose, maltose, galactose et tréhalose) sont restées inchangées ou ont diminué dans les feuilles traitées par l'IFP48 après l'infection par P. viticola, bien que seuls quelques gènes impliqués dans le transport et le métabolisme des sucres aient montré une régulation transcriptionnelle. Cela suggère une contribution de l'homéostasie des sucres à la réponse immunitaire douce induite par l'IFP48 et l'amorçage des plantes pour une résistance accrue à P. viticola, mais pas à B. cinerea. La grande efficacité de l'IFP48 par rapport au TAG suggère que la formulation permet au TAG d'être plus efficace dans la lutte contre le mildiou à la fois par la production d'un phénotype IR plus fort et par un effet anti-omycète direct. Le co-formulant peut aider le TAG à pénétrer dans les tissus foliaires et/ou peut protéger le TAG du processus de dégradation, préservant ainsi son efficacité contre la maladie.Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)