Thèse soutenue

Rôle des qualités et des coordinations musculaires dans l’optimisation de la puissance maximale en pédalage

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Auteur / Autrice : Iris Sachet
Direction : François HugSylvain Dorel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences et techniques des activités physiques et sportives
Date : Soutenance le 05/10/2022
Etablissement(s) : Nantes Université
Ecole(s) doctorale(s) : Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Motricité, Interactions, Performance (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Bruno Watier
Examinateurs / Examinatrices : Baptiste Morel, Frédérique Hintzy-Cloutier
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Watier, Tarak Driss

Mots clés

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Résumé

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Le développement de la puissance représente le principal critère de performance en cyclisme, particulièrement dans les disciplines de sprint. Cette thèse s’intéresse au rôle des groupes musculaires, en lien avec leurs capacités de production de force et les coordinations musculaires, dans l’optimisation de la puissance maximale en pédalage. Trois études ont été menées sur des cyclistes de très-haut niveau en sprint. Les résultats ont montré que la production de puissance maximale peut être limitée par les propriétés de force des muscles distaux, particulièrement les fléchisseurs plantaires, diminuant le transfert de la force produite par les muscles proximaux (extenseurs du genou et de la hanche). Ce travail a également montré que la distribution des puissances entre les articulations n’est pas représentative de l’engagement des groupes musculaires dans la tâche de pédalage, notamment en raison des co-activités et de l’action des muscles bi-articulaires générant des transferts de puissance entre les articulations. La capacité de production de puissance en sprint est également liée à la capacité à fixer la position de l’articulation proximale (la hanche) favorisant l’engagement des masses musculaires et le transfert de puissance à la pédale. La fixation du pelvis est assurée par la force transmise par le haut du corps ainsi que par la production d’une force de traction dans la phase de flexion controlatérale. Ce travail offre une meilleure visibilité sur les facteurs limitant la capacité de certains athlètes à améliorer leur puissance maximale, ou les difficultés qu’ils peuvent rencontrer à produire des forces élevées lors de certains efforts spécifiques (e.g. départ arrêté).