Études des attitudes relatives à la communication ouverte : création d’un outil de mesure et d’une intervention en simulation auprès d’étudiant·e·s en soins infirmiers
Auteur / Autrice : | Brivael Hémon |
Direction : | Estelle Michinov |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 08/06/2021 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Psychologie : Cognition- Comportement- Communication / LP3C - EA1285 |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Morineau |
Examinateurs / Examinatrices : Marielle Boissart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Auzoult, Adalgisa Battistelli |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La communication ouverte est un comportement de partage d’informations non-sollicitées visant à améliorer une situation menaçante. Bien que ce comportement soit bénéfique pour les performances techniques des équipes soignantes, une tendance au silence est fréquemment observée. L’objectif de cette thèse de psychologie sociale appliquée est d’examiner les attitudes et comportements de communication ouverte parmi une population d’étudiant·e·s en soins infirmiers (ESI). Deux études portent sur la construction et la validation d’un questionnaire d’attitudes relatives à la communication ouverte auprès d’un échantillon d’ESI et d’étudiant·e·s en médecine. Une structure en trois dimensions est observée : la perception de sécurité, le climat de communication ouverte au sein de l’équipe, et l’efficacité perçue. Trois études évaluent la validité prédictive de cet outil sur les probabilités de communication ouverte autorapportées. Une dernière étude présente une intervention en simulation, permettant l’observation des comportements d’ESI face à des opportunités de communication ouverte. Les résultats mettent en évidence une tendance au silence et l’utilisation de stratégies peu assertives. Le statut d’étudiant·e, la présence d’un·e patient·e et l’appréhension des répercussions sont les barrières à la communication ouverte les plus fréquemment évoquées. Les implications de ces résultats sont discutées dans le cadre de la formation initiale et continue des professionnel·le·s de santé.