Détection de zones spatio-temporelles à fort potentiel, pour contribuer à la mise en place de services de mobilité partagée et de microtransit
Auteur / Autrice : | Cyril Julien Veve |
Direction : | Nicolas Chiabaut |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie civil |
Date : | Soutenance le 16/12/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Ecole nationale des travaux publics de l'Etat (Vaulx-en-Velin, Rhône ; 1975-....) |
Laboratoire : Laboratoire d'Ingénierie Circulation Transport (Bron, Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Salima Hassas |
Examinateurs / Examinatrices : Alexandre Alahi, Catherine Morency | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Härri, Hervé Rivano |
Mots clés
Résumé
L’utilisation massive des véhicules personnels pour les trajets urbains, a engendré ces dernières années des difficultés qui paraissent aujourd’hui difficiles à surmonter. L’augmentation de la congestion et, de surcroît, des émissions de gaz à effet de serre dans les grandes agglomérations, sont des exemples concrets de ces dérives. De nombreuses solutions permettant de limiter ces aspects ont cependant été évoquées dans la littérature, comme par exemple, le développement de nouvelles lignes de transports en commun, ou encore la création de nouveaux services de mobilité partagée. Bien que ces avancées aient suscité une vive attention, la plupart d'entre elles se sont orientées vers un fonctionnement de plus en plus réactif à la demande des utilisateurs. En d’autres termes, de nombreux travaux visaient à implémenter des méthodes d’appariement dynamique entre les usagers. Ces récentes évolutions se démarquent des approches dites « conventionnelles », classiquement utilisées pour la mise en place de nouvelles lignes de transports en commun.Il semble néanmoins évident que les objectifs de ces différentes approches soient assez éloignés les uns des autres. En effet, outre les objectifs en termes d'aménagement du territoire, les lignes de transports en commun visent à répondre à une demande de mobilité massive et régulière. Alors que les services de mobilité partagée tendent plutôt à satisfaire une demande individuelle et très ciblée. C'est donc pour tenter de s'affranchir des problématiques inhérentes à chacun de ces systèmes, que des méthodes hybrides ont fait leur apparition. Parmi elles, nous pouvons par exemple citer le microtransit, ou les bus à la demande, qui constituent de réelles innovations dans le cadre de la mobilité urbaine. Au-delà de ces nouveaux services, l'émergence de récentes technologies telles que les véhicules autonomes, est venue renforcer l'idée que les transports collectifs pourraient constituer, à terme, une solution réaliste à la décongestion des agglomérations. Cette thèse vise donc à identifier les limites des systèmes de transports collectifs actuels en zones urbaines. Puis à constituer un socle théorique, permettant la conception de lignes de transports optimisées en fonction de la demande de mobilité. Les méthodes déployées devront permettre de quantifier précisément la demande, ainsi que sa répartition spatiale et temporelle. Elles devront également assurer le traitement de données massives, afin de répondre aux problématiques soulevées dans la littérature. Enfin, la généricité des méthodes appliquées devra permettre leur réutilisation dans différents contextes, et avec différents types de services ; permettant ainsi de préfigurer l’arrivée potentielle des véhicules autonomes dans le cadre d'une mobilité urbaine collective et durable.