Processus non linéaires réfléchis dédiés à l’optimisation et processus gaussiens non stationnaires
Auteur / Autrice : | Romain Ravaille |
Direction : | Julian Tugaut, Olivier Alata |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Mathématiques appliquées |
Date : | Soutenance le 07/07/2021 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Ingénierie Santé (Saint-Etienne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Camille Jordan (Rhône ; 2005-....) |
Jury : | Président / Présidente : Driss Essouabri |
Examinateurs / Examinatrices : Driss Essouabri, Aline Kurtzmann | |
Rapporteur / Rapporteuse : Samuel Herrmann, Pierre Del Moral |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les récentes avancées dans le domaine de l’informatique appliquée ont permis, notamment grâce aux réseaux de neurones, de mettre en valeur l’importance d’une optimisation efficace pour les algorithmes actuels. En effet, trouver le meilleur minimum (local ou global) pour une fonction de coût de manière rapide fait souvent la différence entre une intelligence artificielle qui obtient les résultats espérés et une qui ne réussis pas à faire correctement sa tâche. En ce sens, cette thèse intitulée « Processus non linéaires réfléchis dédiés à l'optimisation et processus gaussiens non stationnaires » travaille principalement sur une nouvelle méthode d’optimisation basée sur une équation différentielle stochastique non linéaire réfléchie. L’approche originale de cette thèse est de coupler la non-linéarité avec la réflexion afin d’optimiser des fonctions non convexes ayant un grand nombre de paramètres. Les résultats d’existence d’un processus solution à l’équation et la propagation du chaos sont alors adaptés pour prendre en compte la réflexion en s’inspirant du travail de Mâdâlina Deaconu et Sophie Wantz. Nous montrons également que la réflexion n’a pas d’impact négatif sur les résultats précédemment obtenus au sujet des mesures invariantes et du temps de sortie. La thèse présente également un nouveau modèle de processus gaussiens non stationnaires comme un exemple qui motive le besoin d’une telle méthode d’optimisation.Les travaux présentés ne permettent pas actuellement de prouver l’impact positif de la réflexion sur le temps de sortie, mais ils forment un point de départ pour étudier la question.