Thèse soutenue

Histoire de la ''fin de l'Histoire''

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Auteur / Autrice : Florian Larminach
Direction : Christophe Bouriau
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 26/11/2021
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Archives Henri Poincaré- Philosophie et Recherches sur les Sciences et les Technologies (Nancy ; Strasbourg ; 2018-....)
Jury : Président / Présidente : Franck Fischbach
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Bouriau, Carole Talon-Hugon, Paul Clavier, Philippe Nabonnand, Isabelle Pariente-Butterlin
Rapporteurs / Rapporteuses : Franck Fischbach, Carole Talon-Hugon

Mots clés

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Résumé

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Cette étude a pour but de démontrer que l'idée de ''fin de l'Histoire'' a connu une histoire qui, au fil de ses conceptions de Kant à Fukuyama, en passant par Hegel, Marx, Comte, Cournot et Kojève, a vu cette idée passer d'une configuration initialement ''prospective'' à une configuration principalement ''rétrospective''. En d'autres termes, il s'agit de montrer que l'idée de ''fin de l'Histoire'' a d'abord connu des conceptions qui projetaient l'avènement de l'ordre juridico-politique final dans l'avenir, avant de connaitre progressivement des conceptions qui comprenaient plutôt le telos de ''l'Histoire'' comme étant d'ores et déjà actualisé.Dans ce but, il s’agira, en premier lieu, de proposer une définition, un concept idéaltypique de l’idée de “fin de l’Histoire’’, en mettant l’accent sur le fait que celle-ci présuppose une représentation de “l’Histoire’’, c’est-à-dire une représentation de l’histoire universelle comme étant polarisé par un telos immanent, qui lui donne son sens, à la fois signification et orientation. Dans un second temps, ce travail s’attachera à synthétiser la philosophie de “l’Histoire’’ de chaque philosophe abordé, avant de montrer en quoi celle-ci renferme une conception de la “fin de l’Histoire’’ qui, selon les cas, sera soit comprise comme un pas-encore à venir, ou un déjà-là contemporain. Dans un troisième temps, cette étude résume les caractéristiques de l'organisation juridico-politique chaque fois pensée, par chaque philosophe, comme celle dont l'avènement clôt définitivement le processus téléologique de ''l'Histoire''.En outre, cette enquête aura encore pour dessein de proposer une typologie des idées de ''fin de l'Histoire'', sur la base de certains critères relevés au cours de l'étude, et de la résumer dans un tableau conclusif.Enfin, cette étude proposera de lire l’histoire de l’idée de “fin de l’Histoire’’ comme un moment dans la généalogie de ce que F. Hartog a nommé le régime d’historicité “présentiste’’.