Comprendre la faible consommation de légumes secs chez les consommateurs français non végétariens : combinaison d’approches directes et indirectes afin d’identifier les barrières et les opportunités
Auteur / Autrice : | Juliana Melendrez Ruiz |
Direction : | Gaëlle Arvisenet, Stéphanie Chambaron-Ginhac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Médecine, biochimie, biologie cellulaire et moléculaire, physiologie et nutrition |
Date : | Soutenance le 09/10/2020 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Environnements, Santé (Dijon ; Besançon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre des Sciences du Goût et de l'Alimentation (Dijon ; 2010-....) |
établissement de préparation : Université de Bourgogne (1970-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Édith Salès-Wuillemin |
Examinateurs / Examinatrices : Benjamin Alles | |
Rapporteur / Rapporteuse : Gaston Ares, Armando Perez-Cueto |
Mots clés
Résumé
L’objectif de cette thèse était de comprendre quels sont les barrières à la consommation de légumes secs chez les consommateurs français non végétariens, en combinant des méthodes directes, indirectes et implicites.Après avoir montré que les représentations sociales des consommateurs sont très différentes de celles des professionnels de la filière, nous avons exploré les représentations mentales, croyances et connaissances des légumes secs chez les consommateurs. Ceci a fait apparaitre que même si les participants de nos études avaient des connaissances sur les légumes secs, ils les choisissaient peu. De plus, ils associaient plutôt les legumes secs avec la viande, qui occupe pour eux la place centrale du repas. La difficulté de préparation des légumes secs semble être un frein majeur à leur consommation. Leur niveau de transformation est un autre facteur qui influence fortement les représentations mentales qu’en ont les consommateurs.Une étude en supermarché virtuel a montré que l’attention visuelle envers les légumes secs est différente de celle accordée à d’autres produits, et qu’elle est influencée par le rayon dans lequel ils sont présentés. Nous avons évalué l’influence de stratégies pour augmenter les choix des légumes secs dans un environnement de supermarché virtuel, par le moyen de « nudges » et de contextes évoqués qui soulignaient des motivations de choix différentes. Nous avons mis en évidence un choix plus élevé de légumes secs dans certains de ces contextes (ex: une motivation pour l’environnement tend à augmenter les choix de légumes secs). En revanche, la stratégie utilisant des « nudges » seuls n’a pas augmenté le choix des légumes secs. Mais, lorsqu’on combine ces deux stratégies, des modifications de choix chez certains participants sont observées.Une dernière étude a permis de comparer les représentations sociales des légumes secs pour les consommateurs français et espagnols dans un contexte cross-culturel, et a montré des éléments partagés dans les représentations de ces deux populations, et des éléments spécifiques à chaque culture et au niveau d’éducation des participants.L’ensemble de ces résultats nous a permis de proposer un certain nombre de recommandations destinées à l’industrie, aux autorités nationales et au monde de la recherche, pour contribuer à l’augmentation de la consommation de légumes secs en France.