Poétique de l’habitation : fin d’un imaginaire ? Pesmes (Haute-Saône)
Auteur / Autrice : | Alexis Stremsdoerfer |
Direction : | Benoît Goetz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 18/12/2020 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire lorrain de sciences sociales (Lorraine) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Lussault |
Examinateurs / Examinatrices : Benoît Goetz, Ahmed Boubeker, Chris Younès, Émeline Curien, Claude Valentin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Ahmed Boubeker, Chris Younès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La désertification des centres-bourgs est en France une réalité. Les aménagements de ces derniers ne parviennent pas toujours à lutter contre l’ampleur du déclin, quant ils n’en accentuent pas parfois la brutalité. Trop souvent, ils aplanissent un territoire jusqu’alors caractérisé par une abondance de signes. Un milieu est détruit, sinon transformé sans parvenir à créer un lieu d’une poésie équivalente. Le réel se réduit alors à un visible sans retentissement, altérant notre faculté d’imagination et par là notre capacité à habiter un monde qui fasse sens. Comment trouver alors des alternatives à la réduction du réel ? Interroger les commencements permet-il de saisir la profondeur et d’enclencher des transformations poétiques sans déprécier « tout ce qui se tient soudé ensemble dans le visible et l’invisible » ? Cette recherche a la poétique de l’habitation pour horizon, un village, (Pesmes) pour objet d’étude et l’architecture comme méthode d’enquête. Des figures comme Gaston Bachelard ou Jean-Christophe Bailly émergent au sein du corpus bibliographique accompagnant un travail avant tout caractérisé comme une recherche par l’expérimentation.