Design d'un bioprocédé pour la valorisation des résidus d'agave pour la production de molécules plateforme
Auteur / Autrice : | Lauren alejandrina Manzanero hoyos |
Direction : | Cédric Brandam, Claire Joannis-Cassan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des Procédés et de l'Environnement |
Date : | Soutenance le 17/11/2020 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de génie chimique (Toulouse ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : Patricia Taillandier |
Examinateurs / Examinatrices : Cédric Brandam, Claire Joannis-Cassan, Behnam Taidi, Anne Gschaedler Mathis, Pierre Fontanille | |
Rapporteur / Rapporteuse : Behnam Taidi, Anne Gschaedler Mathis |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le concept de bioraffinerie a été évoqué pour la première fois à la fin des années 80 comme une proposition pour faire face au changement climatique et à la crise pétrolière dans le monde. Cependant, à ce jour, plusieurs problématiques empêchent les bioraffineries de devenir compétitives sur le marché. Dans ce travail, nous nous concentrons sur deux problématiques apparues au fil des années : 1) L'utilisation du hydrolysat lignocellulosique sans passer par une étape de séparation des monomères de type C5 et C6 et, 2) la production de diverses molécules à valeur ajoutée afin de minimiser les coûts d'investissement et être compétitif avec les molécules obtenues à partir du pétrole. La matière première sur laquelle on se centre est un milieu modèle de bagasse d’agave. En effet, la production des boissons alcooliques à base d’agave augmente chaque année en générant jusqu’à 40 % des résidus par litre produit. La stratégie présentée lors de ce travail a été la conception d’un procédé pour la production des deux métabolites à valeur ajoutée, chacun issu d’un type de sucre dans le mélange. Pour chaque métabolite, une souche a été sélectionnée en fonction du rendement, de la productivité et de sa capacité à être cultivée dans des conditions de fermentation compatibles avec l'autre souche. Avec ces critères, des souches de Candida guillermondii et Corynebacterium glutamicum ont été choisies. Trois propositions différentes de processus de fermentation ont été testées : mixte, séquentielle et séquentielle avec élimination du premier microorganisme. C. glutamicum a produit de l'acide lactique à un rendement de 1,3 mol/mol après 48 h de culture. Les conditions de fermentation proposées pour la production de xylitol par C guilliermondii dans un milieu avec un mélange de sucres et d'acide lactique produit dans la première étape de la fermentation séquentielle sont: 0,1 vvm, pH initial ajusté à 7 sans régulation. Dans ces conditions, le xylitol a été produit avec un rendement de 0,63 mole/mole après 63 h de culture.