« Faire son cours » à l’université : approche anthropo-didactique des pratiques des enseignant·e·s du supérieur en France
Auteur / Autrice : | Margaux Aillères |
Direction : | Marie-Pierre Chopin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 19/11/2020 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Cultures et Diffusion des Savoirs (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Emmanuelle Annoot |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Pierre Chopin, Emmanuelle Annoot, Denis Lemaître, Geneviève Lameul, Charles Soulié, Jérémy Sinigaglia | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Lemaître, Geneviève Lameul |
Mots clés
Résumé
La marchandisation de l’enseignement supérieur rendue efficiente par le processus de Bologne et les réformes successives en France, participe depuis une vingtaine d’années à la transformation du modèle universitaire. Dans ce contexte inédit où l’université est entrée dans un processus d’uniformisation des pratiques et des formations, les processus de diffusion des savoirs sont peu étudiés du côté de celles et ceux qui les mettent en œuvre: les enseignant·e·s du supérieur. La thèse propose de s'y consacrer, dans le contexte français. Il s’agit de décrire (pour tout à la fois comprendre et expliquer) ce que font les universitaires lorsqu’elles et ils « font leur cours », de la question de la répartition de leurs enseignements au sein d'une équipe pédagogique à celle de la préparation et de la mise en œuvre de leurs cours, en tenant compte de leur inscription dans un ensemble de mutations structurelles mais aussi axiologiques et praxéologiques de l'université.