Thèse soutenue

La marque perçue comme vintage : conceptualisation, mesure et antécédents d’achat

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Auteur / Autrice : Pauline Tesio
Direction : Aurélie KessousVirginie de Barnier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de Gestion
Date : Soutenance le 30/11/2020
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Institut d'administration des entreprises (Puyricard, Bouches-du-Rhône)
Laboratoire : Centre d'études et de recherche en gestion d'Aix-Marseille (2008-....)
Jury : Président / Présidente : Bertrand Urien
Examinateurs / Examinatrices : Aurélie Hemonnet-Goujot
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Valette-Florence, Géraldine Michel

Résumé

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Cette thèse étudie les relations des consommateurs aux marques qu’ils perçoivent comme vintage dans le cadre théorique de la distance psychologique. L’objectif de cette thèse est de comprendre le phénomène du vintage et son application aux marques, d’en mesurer sa perception par le consommateur et de déterminer les variables d’une stratégie de marque vintage. La première partie de la thèse situe le vintage par rapport aux recherches sur le passé en marketing (Ch. 1). Elle inscrit le vintage dans le champ du rétro-marketing et montre son interprétation au niveau de la marque (Ch. 2). La seconde partie présente deux études qualitatives (Ch. 3-4) dont les résultats permettent de 1) montrer quatre perceptions du vintage, 2) conceptualiser la marque perçue comme vintage par les consommateurs, 3) révéler les antécédents psychologiques de l’achat de ces marques, 4) montrer l’influence de la distance psychologique sur les relations des consommateurs à ces marques. La dernière partie expose deux études quantitatives. La première propose une échelle de mesure multidimensionnelle de la perception vintage d’une marque (Ch. 5). La deuxième repose sur le test d’un modèle des antécédents d'achat de marques perçues comme vintage et démontre que 1) la générativité et la propension à résister du consommateur agissent directement sur les raisons d’achat de la marque perçue comme vintage, 2) le besoin d’unicité a un effet indirect sur les raisons d’achat via la connexion soi/marque perçue comme vintage, 3) la proximité psychologique temporelle et sociale exercent un effet modérateur sur la relation entre la connexion soi/marque perçue comme vintage et l’achat pour ce type de marque (Ch. 6).