Thèse soutenue

Mécanismes moléculaires impliqués dans l’efficacité de transduction des vecteurs AAV dans le muscle dystrophique

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Auteur / Autrice : Julie Chassagne
Direction : Marc Bitoun
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance le 11/10/2019
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris ; 2009-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en myologie (Paris ; 2014-....)
Jury : Président / Présidente : Onnik Agbulut
Examinateurs / Examinatrices : Sofia Benkhelifa-Ziyyat, Etienne Morel
Rapporteurs / Rapporteuses : Caroline Le Guiner, Ana Buj-Bello

Résumé

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La Dystrophie Musculaire de Duchenne (DMD) est une maladie génétique causée par l’absence de dystrophine et provoquant une dégénérescence musculaire sévère. Aucun traitement curatif n’existe aujourd’hui mais la thérapie génique par vecteur AAV est l’une des stratégies les plus prometteuses pour traiter la DMD. Malgré l’efficacité bien établie de l’AAV de sérotype 8 (AAV8) pour le transfert de gène dans le muscle, de fortes doses de vecteurs sont nécessaires pour obtenir une efficacité thérapeutique dans des modèles animaux de la DMD. Dans ce contexte, j’ai étudié les mécanismes qui peuvent limiter l’efficacité de transduction du vecteur AAV8 dans le muscle dystrophique. Pour cela, j’ai étudié le devenir du vecteur AAV dans le muscle DMD puis caractérisé le système endosomal, essentiel au transport et la maturation des vecteurs AAV, dans différents modèles de la DMD. Mes résultats ont montré que l’efficacité de transduction de l’AAV8 est plus faible dans les cellules musculaires DMD comparées aux contrôles. De plus, la dérégulation du système endosomal dans la DMD peut impacter le transfert de gène par vecteur AAV dans ces cellules. Par ailleurs, l'amélioration de l'efficacité des vecteurs AAV en thérapie génique nécessite aussi une meilleure connaissance des protéines cellulaires qui interagissent avec le génome viral et qui régulent son expression. Dans ce contexte, nous avons montré que les facteurs de transcription RFX1 et RFX3 sont capables d’interagir avec la région ITR du génome viral et de moduler l’expression des vecteurs AAV.