DROPPE - la DReissène comme Outil éPurateur des Protozoaires dans les Effluents de STEP
Auteur / Autrice : | Elodie Geba |
Direction : | Dominique Aubert, Stéphane Bétoulle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et biologie des organismes - populations - interactions |
Date : | Soutenance le 28/11/2019 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Stress environnementaux et biosurveillance des milieux aquatiques (Reims, Marne ; Le Havre, Seine-Maritime) |
Jury : | Président / Présidente : Marie-Laure Dardé |
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Aubert, Stéphane Bétoulle, Laure Giamberini, Soizick Le Guyader, Aurélie Bigot | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laure Giamberini, Soizick Le Guyader |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les effluents de station d’épuration (STEP) sont le siège de nombreuses contaminations chimiques et biologiques avec des traitements mis en place inefficaces pour certaines d’entre elles. Parmi les contaminants biologiques, certains font l’objet de nouvelles recherches, comme c’est le cas pour trois parasites protozoaires pathogènes de l’espèce humaine : Toxoplasma gondii, Cryptosporidium parvum et Giardia duodenalis. En effet, ces protozoaires sont clairement identifiés comme des priorités de santé publique puisqu’ils correspondent aux trois principaux parasites responsables d’épidémies hydriques. Ce travail de thèse a pour but d’étudier l’utilisation de Dreissena polymorpha, un mollusque bivalve d’eau douce (moule zébrée), en tant qu’outil de bioremédiation des protozoaires en effluent de STEP. Pour cela, la cinétique d’accumulation et de dépuration des dreissènes vis-à-vis de ces trois protozoaires d’intérêt a été caractérisée sur 21 jours, afin d’évaluer leur capacité de bioextraction. La survie et le maintien des moules zébrées en effluent de STEP ont également été évalués in situ. Ces expérimentations ont permis de montrer que la dreissène survit en effluent de STEP mais est également capable d’extraire et d’intégrer sur le long terme les protozoaires présents dans le milieu. Des expériences complémentaires ont été réalisées afin de mieux comprendre le devenir des parasites bioaccumulés par la dreissène en terme de viabilité et d’infectiosité. Ce travail souligne l’intérêt de Dreissena polymorpha en tant qu’outil de bioremédiation des protozoaires, en particulier en effluent de station d’épuration.