Les compétences des travailleurs dyslexiques : des ressources cachées pour l’organisation ?
Auteur / Autrice : | Damien Aimar |
Direction : | Jean-François Chanlat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 09/12/2019 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dauphine Recherches en management (Paris) - Dauphine Recherches en Management / DRM |
établissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Serge Perrot |
Examinateurs / Examinatrices : Serge Perrot, Delphine Lacaze, Vanessa Warnier, Annie Cornet, Isabelle Barth, Fabien Blanchot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Delphine Lacaze, Vanessa Warnier |
Mots clés
Résumé
Dans un contexte où le législateur impose aux organisations françaises une intégration des personnes handicapées et où celles-ci sont le plus souvent perçues comme des ressources négatives, cette thèse interroge les potentialités des travailleurs dyslexiques en termes de compétences dans le but de déterminer si ces derniers peuvent constituer une ressource positive. En adoptant une méthode du récit de vie, cette thèse s’intéresse au processus d’élaboration des compétences des travailleurs dyslexiques. L’analyse des données recueillies montre que ce processus se met en place selon une combinaison de facteurs propres à la configuration neurologique de ces personnes, qui permet par la même la création de compétences idiosyncratiques. Si les résultats issus des entretiens nous démontrent que ces dernières sont détentrices de compétences utiles pour le contexte organisationnel, et constituent ainsi une ressource positive, un certain nombre de facteurs concourent le plus souvent à les rendre invisibles aux yeux des managers. Cette myopie des compétences idiosyncratiques des travailleurs dyslexiques contribue à faire de ceux-ci des ressources cachées.