La prise en compte des facteurs ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans l'appréhension du risque opérationnel : le cas du secteur bancaire en France
Auteur / Autrice : | Houda Elabidi |
Direction : | Faouzi Bensebaa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 16/10/2019 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 2000-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Yvon Pesqueux, Jean-Michel Plane, Liliana Mitkova, Michel Capron, Khalid Elmir |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yvon Pesqueux, Jean-Michel Plane |
Résumé
L’évolution de l’environnement des institutions financières suscite un changement stratégique et opérationnel, qui se traduit par une adaptation de leurs modèles de gouvernance, de leurs méthodes et de leurs processus de gestion. Dans ce contexte, les institutions financières sont prises, de plus en plus, dans des processus d’expression, d’influence, de normalisation qui interfèrent sur leur propre vision et possibilité d’agir. Un tel contexte ne pourrait pas supporter ni la passivité ni l’inaction et devrait, bien au contraire, inciter les institutions financières à développer des processus de gestion des risques plus sophistiqués et d’en favoriser une meilleure application. Mais, l'émergence de nouvelles sources de risque a rendu plus complexe l'analyse du risque global encouru par ces institutions d’où la nécessité de le détecter, de le contrôler et de le limiter rapidement. C’est pourquoi, une analyse environnementale sociale et de gouvernance permet de diversifier les sources d’informations, d’affiner et de nuancer l’évaluation financière par des critères non financiers, mais qui participent pleinement à la politique de développement dans le secteur financier. Ceci, renforce le rôle de la gouvernance du risque qui doit établir les lignes directrices et définir un cadre pour l’utilisation d’une approche plus globale de la gestion du risque. Très souvent, les informations relatives aux risques environnementaux, sociaux et de gouvernance sont négligées par les institutions financières, plus particulièrement, les banques.