Thèse soutenue

Contribution à l'analyse des interactions tripartites entre Brassica napus, Delia radicum et leur microbiote

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Auteur / Autrice : Morgane Ourry
Direction : Christophe MougelAnne-Marie Cortesero
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Écologie et évolution
Date : Soutenance le 20/12/2019
Etablissement(s) : Rennes, Agrocampus Ouest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Écologie Géosciences Agronomie Alimentation (Rennes ; 2016-2022)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Génétique- Environnement et Protection des Plantes / IGEPP

Résumé

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Les microorganismes exercent une forte influence sur les interactions plante-insecte. Nous avons étudié l’interaction entre le colza (Brassica napus), la mouche du chou (Delia radicum) et les communautés microbiennes qui leur sont associées. La diversité microbienne du sol a été manipulée par dilution jusqu’à extinction pour évaluer son effet sur la chimie de la plante et les traits d’histoire de vie de l’insecte. La différence de diversité a influencé le taux d’émergence et l’oviposition de la mouche, mais pas la chimie de la plante. A l’inverse, la phytophagie par D. radicum a drastiquement modifié la chimie des racines et les communautés microbiennes des racines et de la rhizosphère. Nous avons proposé le scénario selon lequel les plantes soumises à des attaques de phytophages produiraient des composes défensifs mais recruteraient aussi avec des composés chimiques attractifs, des microorganismes du sol qui permettraient à la plante de maintenir sesdéfenses. Les communautés bactériennes des mouches adultes, sans leur symbiote facultatif Wolbachia, ont été étudiées à l’aide d’un antibiotique. Nous avons montré que la tétracycline diminuait la diversité bactérienne des mouches sans les rendre stériles, modifiait la composition des communautés, et que les effets étaient durables sur plusieurs générations. Enfin, l’étude de la transmission des bactéries chez D. radicum a montré deux espèces partagées entre les femelles et les oeufs, et deux autres entre les larves et les racines et le sol. Cette étude montre qu’avoir une meilleure compréhension des interactions plantesinsec