Thèse soutenue

Nouveaux systèmes copolymères amphiphiles biodégradables pour la délivrance de principes actifs anticancéreux

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Auteur / Autrice : Victor Delorme
Direction : Jean CoudaneHélène Van den Berghe
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Ingénierie biomoléculaire
Date : Soutenance le 13/12/2019
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences Chimiques (Montpellier ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Biomolécules Max Mousseron (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Bernard Martel
Examinateurs / Examinatrices : Jean Coudane, Hélène Van den Berghe, Bernard Martel, Christine Jérôme, Anne Pouëssel-Aubert, Jean-Luc Six
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Martel, Christine Jérôme

Résumé

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Ce travail présente la synthèse de copolymères amphiphiles biocompatibles et biodégradables pour la formation de systèmes de libération d’agents anticancéreux. Ces copolymères sont composés d’une chaîne de poly-(ε-caprolactone) (PCL), un polyester hydrophobe biocompatible et biodégradable, sur laquelle sont greffés des chaînes hydrophiles d’oligomères de dextrane ou de chitosane. Ces nouvelles structures copolymères sont dites « inverses », les structures « classiques » étant constituées d’une chaîne polysaccharide avec des greffons PCL. La chaîne de PCL a été propargylée via une méthode anionique développée par notre équipe, tandis que les oligosaccharides ont été azoturés en extrémité de chaîne sur le dextrane, mais le long de sa chaîne sur le chitosane grâce à la présence de ses fonctions amines. Les copolymères ont été obtenus par couplage « clic » CuAAC entre PCL propargylée et oligosaccharides azoturés. Dans le cas du chitosane, les amines de la chaîne permettent i) le couplage de mannose squarate, un agent de ciblage de cellules cancéreuses et ii) une fonctionnalisation sous forme de thiol qui permet un couplage par réaction thiol-yne sur la PCL propargylée. Ces copolymères donnent des nano- objets en milieu aqueux qui, dans le cas du PCL-g-dextrane, sont sous forme de micelles qui encapsulent de la doxorubicine dont la libération est pH dépendante. Des études biologiques ont montré que ces micelles chargées sont toxiques essentiellement pour les cellules cancéreuses et qu’elles sont préférentiellement internalisées par les cellules cancéreuses. Ces résultats démontrent une grande sélectivité d’action vis-à-vis des cellules tumorales.