Thèse soutenue

LOCOMOTION GENERALISEE REACTIVE BASEE VISION

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Auteur / Autrice : Kevin Giraud--Esclasse
Direction : Olivier Stasse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Robotique
Date : Soutenance le 18/12/2019
Etablissement(s) : Toulouse, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Systèmes (Toulouse ; 1999-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LAAS - Laboratoire d'Analyse et d'Architecture des Systèmes - Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes / LAAS
Jury : Président / Présidente : Philippe Soueres
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Stasse, Christine Chevallereau, Andrea Cherubini, Guillaume Allibert
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Chevallereau, Andrea Cherubini

Mots clés

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Résumé

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Les robots humanoïdes ont besoin de capteurs exteroceptifs tels que des caméras pour percevoir leur environnement et accomplir des tâches dans celui-ci. Cette thèse s’articule autour de l'intégration d'informations visuelles pour la commande de robots. Plus spécifiquement, afin de générer un mouvement, des données visuelles sont nécessaires pour piloter le générateur de trajectoires corps complet sur terrain plat ou en multicontact. Nous rappelons tout d'abord comment un robot humanoïde est contrôlé pour une tâche de locomotion, à partir des positions de référence envoyées au planificateur qui calcule la séquence des contacts utilisés ensuite pour générer la trajectoire centroïdale. Celle-ci est injectée dans un générateur de trajectoires corps complet qui fournit des trajectoires articulaires à envoyer au robot via un stabilisateur. En fonction du type de données fournies par l'algorithme de vision (considéré comme une entrée lors de ce! tte thèse), des boucles visuelles peuvent être réalisées à différents niveaux du pipeline précédent. L'objectif était d'utiliser des sorties d’algorithmes de traitements visuels déjà disponibles pour fournir des résultats expérimentaux basés sur l'intégration des différents algorithmes mentionnés. Nous avons d’abord traité les données de motion capture comme des informations de haut niveau et les avons transmises à un générateur d'allures (PG) chargé de calculer les pas du robot. L'un des objectifs était de réaliser des tests d'intégration dans le projet européen KoroiBot en connectant les mouvements créés pour franchir des obstacles tels que des escaliers et une poutre. Les résultats sur le robot n'étaient pas à la hauteur de nos espérances en raison d'une mauvaise répétabilité du mouvement. En cause : les hypothèses utilisées entre le modèle et le robot réel ainsi que certains phénomènes externes comme l'usure mécanique et le! s effets du stabilisateur. Afin de mieux quantifier la répét! abilité et la fiabilité des algorithmes de marche du robot HRP2, nous avons réalisé des expériences en collaboration avec le Laboratoire National de métrologie et d'Essais (LNE). Nos collaborateurs ont fourni des plates-formes d'essais parmi lesquelles une salle climatique, un plan à inclinaison réglable et un plancher oscillant horizontalement pour mesurer des indicateurs de performance. Enfin, pour obtenir des mouvements en multicontacts basés sur les données visuelles, les projections des points d’intérêt sur le plan de la caméra ont été exprimées dans un problème de contrôle optimal et implémentées dans un solveur prometteur appelé DDP (Differential Dynamic Programming). Il permet de prendre en compte les non-linéarités de la projection des points d’intérêts directement dans le générateur de trajectoire du corps complet. Le robot TALOS a été utilisé pour la simulation de mouvements de locomotion en multicontact à l'aide de données vis! uelles. Le principal inconvénient réside dans les contraintes d'inégalité qui ne sont pas encore mises en œuvre dans l’implémentation du solveur DDP. Tous les éléments précédemment exposés sont utilisés ensemble depuis la spécification des positions de référence jusqu'à la simulation de mouvement en simulateur qui utilise le module de stabilisation avant d'être envoyés aux commandes de l'actionneur.