Thèse soutenue

Bien-être versus mal-être au travail

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Auteur / Autrice : Camille Widad Cherkaoui
Direction : Emmanuel Abord de ChatillonJean-Marie Peretti
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 17/12/2019
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences de gestion (Grenoble ; 1997-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherches appliquées à la gestion (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Annick Valette
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Françoise
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Roques, Delphine Van Hoorebeke

Mots clés

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Résumé

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Le bien-être et mal-être sont des thématiques d’actualités, qu’il s’agisse des médias grand public, ou dans la littérature managériale. Les débats sur le mal-être au travail ont commencé à prendre de l’ampleur ces dernières années, jusqu’à en arriver à l’Assemblé Nationale et à l’accumulation de rapports publics sur le thème du mal-être. Ceci est la preuve concrète qui manifeste l’importance qu’a pris ce problème et l’implication progressive de l’État dans sa résolution (CAS, 2009 ; Copé et al, 2010 ; Dériot, 2010 ; Lachmann, et al, 2010). Prendre conscience du stress et de la souffrance dans les lieux de travail de nos jours, et vouloir améliorer le bien-être des salariés, n’a rien de fantaisiste.Cependant, s’il existe une abondante littérature sur le mal-être au travail, il demeure compliqué de donner une définition au bien-être au travail (Richard, 2012). Dès lors, l’ambition de ce travail doctoral, est d’étudier de manière assez complète le bien-être et le mal-être au travail, ainsi que les liens entre eux. Ceci dans le but de proposer un modèle de recherche le plus complet possible, adapté au contexte organisationnel actuel. Pour ce faire deux études qualitatives, une auprès d’une population d’infirmer, à l’aide de la méthode de l’immersion. Et une deuxième, menée par récit de vie auprès de salariés et fonctionnaires de la région IDF. Une seconde phase consiste en les études quantitatives. Quatre études ont été réalisées la première (n = 317 ), basées sur plusieurs entreprises, une deuxième (n=350), spécifique aux cadres dans un contexte de changement, une troisième étude auprès des agents public territoriaux (n = 1065) et une dernière, d’un cas d’une collectivité territoriale (n = 1374). Dès lors, cette thèse contribue à une meilleure compréhension du concept bien-être au travail, et à ressortir les différents modèles et théories sur les deux concepts, tout en mettant en évidence les points d’articulation des deux concepts bien-être et mal-être au travail. Ceci dans l’optique de développer différentes recommandations managériales afin d’améliorer le bien-être au travail, tout en ouvrant des pistes aux chercheurs des voies à de recherche à explorer.